Hommageaux victimes du terrorisme. Article créé le 12/03/2021 par Préfecture de la Haute-Corse Mis à jour le 12/03/2021. A l’occasion de la journée nationale d’hommage aux victimes du terrorisme qui a lieu le 11 mars, François Ravier a présidé une cérémonie afin de rendre hommage aux victimes d’actes terroristes dans les
Ce vendredi 11 mars, devant le médaillon Jean-Moulin à Rodez, la préfète de l'Aveyron a mené la cérémonie d'hommage aux victimes du terrorisme. Devant le médaillon de Jean-Moulin, à Rodez, se tenait, ce vendredi 11 mars, une cérémonie d'hommage aux victimes du terrorisme. Une cérémonie au cours de laquelle les élèves du collège Saint-Viateur Canaguet ont lu un poème d'Abdellatif Laâbi, et ceux de la classe " défense " de l'établissement des Quatre-Saisons à Onet-le-Château, la lettre ouverte écrite par Antoine Leiris, " Vous n'aurez pas ma haine". La cérémonie a été clôturée par un dépôt de gerbes.
Leministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer et Roxana Maracineanu, ministre chargée des Sports, sont à Toulouse ce 11 mars pour assister aux cérémonies d'hommage aux victimes du terrorisme. Le square de la Laicité, à Auxerre, a accueilli ce mercredi 11 mars, la cérémonie de commémoration de la première Journée nationale d'hommage aux victimes du terrorisme. Elle coïncide avec la Journée européenne des victimes du terrorisme, en référence aux attentats du 11 mars 2004, à Madrid. En présence des autorités officielles, des représentants du monde associatif, militaire et culturel, le maitre de cérémonie a introduit la définition du terrorisme ; "cette violence aveugle, où se mêlent lâcheté, barbarie, cruauté et haine, qui a touché dans leurs vies et dans leurs chairs de nombreux Français". "L'affaire de tous" Après un rappel des dates des événements tragiques, Tristan Riquelme, sous préfet, directeur de cabinet de la préfecture de l'Yonne et Guy Ferez, maire d'Auxerre ont dévoilé la stèle rendant hommage à l'ensemble des victimes. Élus, autorités officielles, militaires, représentants d'associations se sont recueillis en hommage aux victimes des actes terroristes. L'assistance, empreinte d'émotion et de recueillement s'est rassemblée pour se souvenir et lutter contre l'ensemble des actes de terrorisme avant d'entonner La Marseillaise. Le sous-préfet, Tristan Riquelme, a procédé à la lecture du message officiel du Président de la République, rappelant que "la lutte contre les actes de terrorisme est l'affaire de tous" et de faire de cette date du 11 mars, "un jour de communion, de recueillement, de rassemblement". Victor Hugo, dernier portrait à avoir été accroché au Square de la LaïcitéUD33– Cérémonie d’hommage aux victimes de terrorisme. 11 mars 2022. Le 11 mars à 11 heures s’est tenue à Bordeaux, place du 11 novembre la cérémonie d’hommage aux victimes de terrorisme. Étaient présents à cette manifestation le sous-préfet de Bordeaux, le maire de Bordeaux, deux députés, le président du conseil général
Société Cette décision répond aux demandes exprimées par de très nombreuses victimes et associations ». La première cérémonie sera organisée en 2020. Le président de la République Emmanuel Macron a décidé d’instaurer, le 11 mars, une Journée nationale en hommage aux victimes du terrorisme, a annoncé l’Elysée, vendredi 15 février. La date choisie fait écho à la Journée européenne qui commémore l’attentat djihadiste le plus meurtrier sur le Vieux Continent, à Madrid, le 11 mars 2004 191 morts, un symbole de la communauté de destin qui unit les Etats membres de l’Union européenne [UE] face au terrorisme ». Cette décision répond aux demandes exprimées par de très nombreuses victimes et par les associations qui les accompagnent et les représentent », précise la présidence dans un communiqué. La date a été préconisée par un comité ad hoc, qui a rendu ses conclusions en septembre 2018. La première cérémonie sera organisée en 2020, a précisé l’Elysée. Le 11 mars correspond aussi au premier des attentats perpétrés par Mohamed Merah en 2012 à Toulouse et à Montauban. Ce dernier avait abattu de sang froid trois militaires, un enseignant et trois enfants d’une école juive avant d’être tué par la police. Ces assassinats, premiers attentats djihadistes commis en France depuis ceux du Groupe islamique armé GIA algérien en 1995, ont marqué l’avènement d’une nouvelle forme d’attaques qui a fait 258 morts dans le pays, notamment en janvier 2015 à Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher, le 13 novembre à Paris et Saint-Denis et le 14 juillet 2016 à Nice. Lire aussi Où en est l’enquête sur les attentats de Charlie Hebdo » et de l’Hyper Cacher ? Emmanuel Macron avait promis l’instauration de cette Journée nationale lorsqu’il avait participé, le 19 septembre 2018, à la cérémonie d’hommages organisée par l’Association française des victimes du terrorisme l’AFVT et la Fédération nationale des victimes d’attentats et d’accidents collectifs Fenvac. Le 11 mars symbolisera l’unité » Mais le choix de la date ne faisait pas l’unanimité. Si le comité chargé par le gouvernement de réfléchir à cette commémoration plaidait pour cette dernière, les associations souhaitaient, elles, le maintien du 19 septembre jusqu’alors retenu. Celle-ci correspond à l’attentat à la bombe commis en 1989 contre un DC-10 français de la compagnie UTA, qui avait fait 170 victimes, dont 54 Français, au Niger. Lire aussi 2013-2018, radiographie du terrorisme made in France » Ce n’est pas la date que l’Association française des victimes du terrorisme proposait », se rappelle Guillaume Denoix de Saint Marc, directeur de l’AFVT, qui se dit toutefois satisfait » de la création d’une telle journée. Ça fait vingt ans que cet hommage avait lieu [le 19 septembre], porté par les associations sans être pleinement officiel. Maintenant on passe à une autre dimension, avec une journée nationale. C’est un moment qui pourra être utilisé par tout le monde à la fois sur le plan mémoriel et éducatif. » Nous allons travailler pour donner un [fort] retentissement à cet événement. La dimension scolaire sera particulièrement importante », a-t-il ajouté, imaginant des évènements multiples, plus seulement à Paris, mais au plus près des victimes sur tout le territoire ». A partir de 2020, le 11 mars symbolisera l’unité » avec un rayonnement européen, de tout un pays face au terrorisme », a salué de son côté la Fédération nationale des victimes d’attentats et d’accidents collectifs. Le Monde avec AFP et ReutersHommageaux victimes du terrorisme. C’est en petit comité que s’est déroulée la cérémonie d’hommage aux victimes du terrorisme au Monument aux morts de Tarbes, dans le cadre de la journée nationale d’hommage. Pour la deuxième
Le Premier ministre, Édouard Philippe, était présent à la cérémonie d'hommage aux victimes du terrorisme, le 19 septembre 2017, aux Invalides. Il était accompagné de la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, et Élisabeth Pelsez déléguée interministérielle chargée de l’Aide aux victimes d’attentat. "Non, nous ne pleurons pas sans raison. Nous pleurons des femmes et des hommes qui sont nos fils et nos compagnes. Nos concitoyens. Qui nous entendent, là où ils sont, leur dire qu’ils nous manquent, mais que nous sommes là, debouts, tristes, résolus, ensemble, soudés et, au fond, invincibles", a déclaré le Premier ministre lors de son allocution lire le discours. Les familles endeuillées et les représentants des associations se sont réunis devant le mémorial intitulé "Parole portée à la mémoire des victimes du terrorisme", une sculpture-fontaine en bronze, où ils se sont exprimés en mémoire des victimes. Le Premier ministre a effectué un dépôt de gerbe suivi d’une minute de silence.
A12h15, une cérémonie officielle a débuté au monument dédié aux victimes d'actes terroristes, situé rue de la Loi à Bruxelles. Organisée et coordonnée par la DG Communication externe du SPF Chancellerie du Premier Ministre, avec le soutien de la cellule Protocole, cette cérémonie entendait rendre hommage à toutes les victimes d’actes de terrorisme perpétrés en Belgique Sire, Majesté, Mesdames et Messieurs, chères familles, chères associations. Sire, merci d’être là parmi nous aujourd’hui. Merci d’avoir rappelé le lien indéfectible entre nos nations, nos peuples, d'avoir rappelé aussi que cette journée européenne, que nos associations ont choisie aussi pour en faire la journée nationale, trace ce lien avec Madrid. Ils espéraient nous diviser, ils n'ont fait que nous unir. Ils voulaient semer la peur, ils n'ont récolté que notre détermination. Ils cherchaient à nier la valeur même de l'existence humaine, ils n'ont réussi qu'à décupler l'envie de vivre de femmes, d'hommes fiers d'être libres, fiers d'être Français, fiers d'être Européens, l'envie de tous ces enfants venus cet après-midi accrocher un mot, une pensée, au fond un espoir à l'arbre de la paix en souvenir de celles et ceux qui sont tombés. Cette première cérémonie d'hommage national aux victimes du terrorisme est une réponse à tous ceux qui ont versé le sang sur le sol de la France, sur les terres d'Europe, partout dans le monde, un avertissement aux groupes qui ourdissent encore des projets de terreur, une promesse d'unité, de souvenir, d'action. L'unité d'abord et toujours, l'unité de l'Europe, dont témoigne la présence à Paris de Sa Majesté le Roi d'Espagne et de Monsieur le Commissaire européen à la Justice, l'unité de la nation française rassemblée dans sa diversité sur cette place du Trocadéro, dans nos préfectures et dans nos ambassades. Tous sont là cet après-midi, les policiers et les gendarmes intervenus sur des scènes de guerre avec leur seule arme de service, les sapeurs-pompiers et les services de secours qui ont soigné et sauvé sous le feu des balles, les militaires de l'opération Sentinelle qui n'ont reculé devant aucun danger pour protéger, les secouristes, les soignants, les associations déjà, les passants qui ont aidé, secouru, les préfets, les magistrats antiterroristes intervenus dès les premiers instants avec pour seule arme la loi et le droit. Tous. Tous sont là pour dire s'il le fallait, qu'ils recommenceraient. Tous. Et à côté d'eux, tous les élus, la maire de Paris et tous les maires de France qui ont eu à vivre ces attentats. Le courage de toutes celles et ceux qui sont alors intervenus. Leur courage n'était pas en effet le sursaut de l'instant. C'était l'élan citoyen de femmes et d'hommes prêts à donner leur vie pour leurs compatriotes. C'est cela, une nation, une chaîne fraternelle, une chaîne solidaire, pouvoir compter les uns sur les autres. Et aujourd'hui, la nation entoure les familles, les proches de ceux qui sont tombés, de toute son affection. Grâce à l'action de la délégation interministérielle, les droits des victimes du terrorisme sont désormais équivalents à ceux des victimes de guerre. Les enfants orphelins deviennent des pupilles de la nation. Ils sont pris sous l'aile protectrice de la République. Les conjoints endeuillés sont soutenus. Les blessés bénéficient d'une prise en charge spécifique. Et quel que soit le pays d'origine des victimes, les familles de tous ceux qui sont morts sur le sol de France sont accompagnées. Je veux ici remercier l'ensemble des associations pour leur inlassable combat, et l'ensemble des fonctionnaires, des élus et des représentants de la nation pour les avoir suivis. Se souvenir. Se souvenir sans relâche, ensemble. Assassinats de masse, attentats suicides les terroristes tuent de manière aveugle. Ils cherchent à supprimer jusqu'aux traces même des existences fauchées. À tous les projets d'oubli et d'effacement, la nation résistera. Nous dirons les noms, nous nous souviendrons des visages, le sourire juvénile de Sandrine qu’a figé pour jamais l’explosion du RER B, le regard franc d’Imad sous ce béret rouge qui faisait son honneur et symbolisait son engagement au service de la France, les joues de Myriam qui n’atteindra jamais ses 9 ans parce que le terrorisme islamiste l’attendait à la sortie de l’école. Nous retracerons les vies, nous dirons leur singularité. Celle d’André, enfant de déportés qui survécut une première fois à la haine aveugle avant de lui succomber 30 ans plus tard rue des Rosiers dans la blancheur d’une journée d’août. Celle de Kamal, venu d’Afghanistan pour vivre en France, y fonder une famille, y monter un garage, tombé devant sa femme et ses 3 enfants sur les pavés de Strasbourg. Nous rappellerons sans cesse le son de toutes les voix, les éclats de rire, les accents mais aussi les talents, les espoirs et les rêves. Et par les témoignages, par les cérémonies, par la médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme que nous avons créée nous honorerons ensemble toutes ces victimes. Au-delà du souvenir, par-delà les générations, nous ferons mémoire de ceux qui sont tombés. Cette cérémonie, qui doit tant à l’engagement des associations de victimes, que je veux à nouveau saluer, se tiendra chaque année dans une ville différente pour permettre à toute la nation de veiller ses enfants assassinés. Le projet de création d’un Mémorial du terrorisme en France sera mené à son terme pour se rappeler, pour se recueillir, pour faire histoire aussi. Analyser les évolutions, les causes, les racines du terrorisme, lutter contre les ferments de haine. Des propositions ont été formulées qu'il est temps désormais de concrétiser. Sur la base du rapport remis au Premier ministre, une mission sera confiée à l'historien Henry ROUSSO pour déterminer le lieu ainsi que le projet scientifique et culturel de ce musée unique au monde qui opposera à la barbarie et à la force mortifère de l'oubli la lumière vitale de la mémoire et de la connaissance. Agir enfin avec une détermination de tous les instants parce que la République vous le doit, parce que tous les Français le doivent aux familles et aux proches de ceux qui sont tombés. Depuis que les attentats ont endeuillé le sol de France à Montauban, à Toulouse, à Paris, à Vincennes, à Saint-Quentin-Fallavier, à Saint-Denis, à Magnanville, à Nice, à Saint-Etienne-du-Rouvray, à Marseille, à Carcassonne, à Trèbes, à Strasbourg, la lutte antiterroriste a changé d'échelle. Je veux saluer l'engagement, le travail du président SARKOZY et du président HOLLANDE qui ont eu à vivre eux aussi ces morsures du terrorisme durant leur quinquennat. La France n'a cessé de s'engager, de combattre. L'Europe aussi s'engage aux avant-postes. Europol, Eurojust, les équipes communes d'enquête, le registre judiciaire il existe désormais une lutte antiterroriste européenne à la hauteur de la coopération qui permit à l'Espagne et à la France de mettre à bas l’ETA il y a quelques années. La France assume toute sa part dans ce cadre européen et au-delà. Sur les théâtres extérieurs, nos forces armées affrontent d'âpres combats. Au Sahel, avec nos partenaires du G5, nous investissons les zones contestées par les djihadistes et leur portons des coups rudes. Au Levant, au sein de la coalition internationale, nous avons défait le califat territorial de l'Etat islamique et nous continuons la lutte contre ses éléments résiduels. Sur notre sol, les moyens humains, matériels, juridiques du renseignement et des forces de sécurité ont été considérablement renforcés sans jamais renoncer à l'État de droit, sans jamais tomber dans le piège de l'arbitraire tendu par nos ennemis. Et c'est la nation rassemblée qui, dans la sérénité des lois de la République, fait chaque jour œuvre de vigilance. Face à la menace, mes chers amis, nous ne renoncerons à rien. Ni à déclamer les mots universels de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, ni à interpréter l'Ode à l'amour, cet hymne magnifique à la tolérance et au respect, ni à réciter la prose poétique de CAMUS et à nous battre contre la bêtise qui, disait-il, insiste toujours. Nous ne renoncerons à rien, surtout pas à rire, surtout pas à chanter, surtout pas à penser, surtout pas à aimer. Nous ne renoncerons pas aux terrasses, aux salles de concert, aux fêtes de soirs d'été. Nous ne renoncerons pas à la liberté, à la liberté de croire ou de ne pas croire, à la liberté de penser, de dire, de dessiner, de blasphémer. Nous ne renoncerons pas à l'égalité entre les femmes et les hommes, entre tous les citoyens, à cette civilité qui nous fait. Nous ne renoncerons pas à la fraternité. Nous ne renoncerons à rien car nos enfants, nos amis, nos concitoyens sont tombés pour cela. Nous ne renoncerons à aucune des valeurs de la République ni à cet esprit de résistance qui fait la République si grande, la France si forte. Je suis fier d'être parmi vous ce jour, fier de notre peuple si résilient dans les temps d'épreuve qui, toujours, dans les secousses de l'histoire, sait se tenir debout, uni, lui-même. Vive la République, vive la France ! 14mars 2022. Depuis 2020, l’État a fait du 11 mars une journée d’hommage aux victimes du terrorisme et organise dans chaque département une cérémonie. Et c’est un lieu très symbolique qui avait été choisi vendredi par la Préfecture de la Normandie et de la Seine Maritime : la stèle pour la paix et la fraternité sur la place de