Novembre, le mois du mois sans tabac ! On vous aide Ă cesser de fumer avec des cigarettes Ă©lectroniques, ce qui donne dix fois plus de chances de se dĂ©barrasser de la cigarette quâun sevrage sec ». A propos des problĂšmes de santĂ© causĂ©s par les cigarettes Ă©lectroniques, nous lisons tout. Au point quâil nous serait impossible de crĂ©er une liste exhaustive de Intox » et Fake News » liĂ©s au sujet. Concentrons-nous plutĂŽt sur les problĂšmes de santĂ© rĂ©els qui se posent pour les dĂ©butants et sur les grandes questions quâils sont autorisĂ©s Ă se poser. A lire Ă©galement Comment bien consommer du CBD en 2022 ? Plan de l'articleDĂ©butant quels problĂšmes de santĂ© ? Maux de tĂȘte, CO2 et nicotineSaignement des gencives et vapeur chaudeBouche sĂšche et propylĂšne glycolAphtes, langue blanche, liquides et saveursAllergie au propylĂšneLes plaintes relatives au sevrageGros soucisGrossesse et Ă©lectroniqueOui, mais⊠quâen est-il de la nicotine ?Pour Ă©viter des soucis de santĂ©, privilĂ©giez lâachat dâune cigarette Ă©lectronique de qualitĂ©OĂč acheter ce matĂ©riel ? DĂ©butant quels problĂšmes de santĂ© ? Lâ utilisation de cigarettes Ă©lectroniques peut causer des troubles de santĂ© mineurs. Ce sont surtout des passagers. Ils sont combinĂ©s avec des symptĂŽmes qui apparaissent avec tout sevrage. Difficile Ă nettoyer ! Nous avons parlĂ© avec vous de la toux, lâinconvĂ©nient le plus commun, dans un article prĂ©cĂ©dent. Ils peuvent Ă©galement avoir des maux de tĂȘte, des saignements des gencives, une dĂ©shydratation des muqueuses. A lire Ă©galement Machine Ă tuber l'astuce DIY pour faire des Ă©conomies sur ses cigarettes ! Maux de tĂȘte, CO2 et nicotine Une cause frĂ©quente de maux de tĂȘte dans les premiers jours du sevrage est⊠le sevrage lui-mĂȘme. Fumer une cigarette de tabac devrait inhaler 300 % de monoxyde de carbone CO2. LâarrĂȘt du tabagisme conduit Ă une sur oxygĂ©nation du cerveau . Câest douloureux, mais la douleur disparaĂźtra dâelle-mĂȘme dans quelques jours. Des maux de tĂȘte se produisent Ă©galement avec un surdosage de nicotine. Un cas dâĂ©cole lâutilisation simultanĂ©e de cigarettes Ă©lectroniques et de substituts pharmaceutiques tels que des patchs, des pastilles ou des sirops. Le mal de tĂȘte peut Ă©galement ĂȘtre causĂ© par la dĂ©shydratation par lâĂ©vaporateur personnel. On en parlera plus bas. Que faut-il faire ? Si la dose de nicotine est trop forte, deux options. Vous pouvez soit rĂ©duire lâapport de nicotine pharmaceutique, par exemple, en coupant votre patch en 2 ou 4 sauf la niquitine. Soit prendre un liquide qui est moins dosĂ© en nicotine. Mais attention ne tomberez pas soudainement ! Il ne sera jamais assez rĂ©pĂ©tĂ© une forte dose de nicotine est essentielle pour rĂ©ussir le sevrage. ProcĂ©dez graduellement. Saignement des gencives et vapeur chaude Pour couvrir les besoins en nicotine de notre corps, nous vaporisons beaucoup plus souvent que nous fumons. Câest normal, ça va mĂȘme. Mais nos gencives sont exposĂ©es Ă une stimulation constante par la vapeur chaude. Cela les affaiblit et peut causer des saignements. Que faut-il faire ? Il y a beaucoup de solutions. Du cĂŽtĂ© dentaire, un mĂ©decin utilisera un dentifrice pour les gencives sensibles qui va rapidement rĂ©soudre le problĂšme. Du cĂŽtĂ© de la cigarette Ă©lectronique, vous pouvez abaisser la tempĂ©rature de votre vapeur de plusieurs façons. Utilisez une rĂ©sistance avec une valeur plus Ă©levĂ©e dâenviron 1,5 ohms. RĂ©duisez les performances de votre batterie. Utilisez un embout buccal, connu sous le nom de drip tip », plus long 25 mm ou plus et façonnĂ© dans un matĂ©riau froid. Il y a du tĂ©flon, de la Delrin, de la pierre, du bois. Tous vous donneront une vapeur plus chaude que le mĂ©tal et le plastique. Dans ce dernier cas, passez Ă un atomiseur vapeur chaude ou froide » un bon magasin vous conseillera. Bouche sĂšche et propylĂšne glycol Vape dĂ©shydratĂ©. Cela est dĂ» au propylĂšne glycol et Ă la glycĂ©rine vĂ©gĂ©tale, les deux principaux composants de votre liquide. Que faut-il faire ? Humidifiez-vous ! Buvez rĂ©guliĂšrement et beaucoup dâeau en prioritĂ©. Aphtes, langue blanche, liquides et saveurs Par beaucoup de vapeurs sont surpris dâapprendre quâil existe des diffĂ©rences de qualitĂ© entre les marques de liquides. DiffĂ©rences de qualitĂ© ? Autant quâentre un restaurant Ă©toilĂ© au guide Michelin et les pĂątes micro-ondes dâune chambre dâĂ©tudiant. Les aphtes et la langue blanche peuvent disparaĂźtre aprĂšs une hydratation accrue et quelques semaines de sevrage, ce qui rĂ©tablira lâĂ©quilibre de votre flore stockĂ©e au tabac. Toujours lĂ ? Ensuite, ils peuvent rĂ©sulter dâun liquide de mauvaise qualitĂ©, dosĂ© ou mal choisi saveurs ou de tout cela Ă la fois. Que faut-il faire ? Jetez votre bouteille. Trouvez un magasin de bonne qualitĂ© ou demandez conseil sur un forum internet. RĂ©clamer une marque française nous avons battu les AmĂ©ricains dans ce domaine avec des frontons dans la rue. Vous ne payez plus pour un liquide fabriquĂ© par une marque rĂ©putĂ©e qui devient noir Blanc pour la sĂ©curitĂ© hygiĂ©nique de ses liquides. Allergie au propylĂšne Nous en avons parlĂ© dans lâarticle sur la toux. Les vapeurs rares sont intolĂ©rants au PG », propylĂšne glycol. Cette allergie se manifeste par une toux, combinĂ©e avec des maux dâestomac, une langue rouge et une brĂ»lure sĂ©vĂšre. Que faut-il faire ? ArrĂȘtez immĂ©diatement de fumer votre liquide habituel. Obtenez un liquide avec vegetol », câest du propylĂšne glycol vĂ©gĂ©tal. Si vos symptĂŽmes cessent, vous pourriez ĂȘtre allergique Ă PG. Consultez un pneumologue ou un allergologue. Les plaintes relatives au sevrage En plus de ces inconvĂ©nients sont les consĂ©quences qui surviennent pour le renoncement au tabagisme. Le blues shot peut ĂȘtre violent. anxiĂ©tĂ©, vide, irritabilitĂ©, Ă©puisement physique. Il rĂ©sulte du manque de nicotine, mais aussi du retrait des antidĂ©presseurs contenus dans les cigarettes de tabac. Il se produit de 2 semaines Ă 3 mois aprĂšs le dĂ©but du sevrage. Un petit traitement de magnĂ©sium ou de chocolat peut avoir un effet positif sur lâhumeur et le ton. Mais dâabord, entourez-vous de vos proches, parlez-en sur les forums des vapeurs, pratiquez une activitĂ© physique modĂ©rĂ©e et consultez si nĂ©cessaire. Ce nâest jamais une honte de demander de lâaide. Gain de poids, indigestion maintenez jusquâĂ la semaine prochaine ! Nous aborderons ces questions dans un article sur la nutrition dans le cadre de la cuisson Ă la vapeur. Troubles du sommeil Augmenter la dose de nicotine par jour pour rĂ©duire lâinsomnie causĂ©e par une carence. Et partez le soir pour un peu ou pas de liquide de nicotine, de sorte que lâeffet passionnant de la nicotine ne vous tient pas Ă©veillĂ©. Gros soucis Questions Tout cela semble assez bĂ©nin, Ă©tant donnĂ© les Ă©pouvantails excitĂ©s dans la presse. Et le cancer ? Et si je suis enceinte ? Et la santĂ© de mes proches, qui respire ma vapeur toute la journĂ©e ? En conclusion, aucune Ă©tude nâa montrĂ© de maladies graves causĂ©es ou aggravĂ©es par les cigarettes Ă©lectroniques . Et toutes les Ă©tudes montrent que la vapeur que vous expirez nâaffecte pas votre environnement â sauf si vous devez admettre que fermez les fenĂȘtres, les Ă©crans et les pare-brise. Il nây a pas de vaporisation secondaire » comme chez les fumeurs qui empoisonnent leur environnement, ni un effet de pont » qui provoquerait le tabagisme chez les jeunes exposĂ©s Ă la vapeur. Grossesse et Ă©lectronique La fumĂ©e de cigarettes de tabac est nocive pour le fĆtus dĂšs le premier jour de sa conception. Aussi nuisible, Stress causĂ© par le manque. Tous les moyens qui vous permettent dâarrĂȘter de fumer sont intĂ©ressants. Au niveau actuel des connaissances, aucun effet nocif des cigarettes Ă©lectroniques sur le fĆtus nâa Ă©tĂ© identifiĂ© . Lâ INCA est lâInstitut français du cancer. Quelle est votre position sur la cigarette Ă©lectronique ? Le moins que nous puissions dire, câest quâil est unique. Lâ institut soutient lâutilisation du vaporisateur personnel sans rĂ©serve . Regardez cette courte vidĂ©o. Oui, mais⊠quâen est-il de la nicotine ? Nous avons Ă©tĂ© inlassablement martelĂ©s depuis des dĂ©cennies la nicotine Ă©tait cancĂ©rogĂšne. Certes, dans sa forme pure, la nicotine est un poison. Câest vrai, la nicotine est addictive. Mais avec les canettes de cigarettes, que ce soit du tabac ou de lâĂ©lectronique, la nicotine nâest pas votre pire ennemi . Ce qui est fatal dans le tabac, câest le monoxyde de carbone CO2 provenant de la combustion. En combinaison avec toutes les molĂ©cules dĂ©sagrĂ©ables de cigarettes de tabac, quâelles soient ajoutĂ©es lors de la fabrication ou formĂ©es par rĂ©action chimique pendant la combustion. Si vous passez aux cigarettes Ă©lectroniques, vous vous dĂ©barrasserez du monoxyde de carbone et des molĂ©cules terribles . Tu vas garder de la nicotine pendant un moment. Mais en mĂȘme temps, vous avez le dispositif le plus efficace pour Ă©liminer cette dĂ©pendance en douceur et sans pĂ©nurie. Pour Ă©viter des soucis de santĂ©, privilĂ©giez lâachat dâune cigarette Ă©lectronique de qualitĂ© La plupart des soucis citĂ©s prĂ©cĂ©demment sont dus Ă un matĂ©riel de mauvaise qualitĂ© ou une utilisation non conforme. Par exemple, fumer sur une cigarette Ă©lectronique sans changer rĂ©guliĂšrement la rĂ©sistance provoque des douleurs au niveau de la gorge, en plus de brĂ»ler les lĂšvres. De plus, du bon matĂ©riel permet de retranscrire au mieux les arĂŽmes. OĂč acheter ce matĂ©riel ? Pour ĂȘtre sĂ»r dâavoir du matĂ©riel de qualitĂ©, il est conseillĂ© de se rendre sur un site spĂ©cialisĂ© ou dans une boutique spĂ©cialisĂ©e elle aussi. Nous vous dĂ©conseillons de le choisir chez quelquâun qui nâest pas expert comme en bureau de tabac ou sur une plateforme dâachat par exemple. Il est Ă©galement dĂ©conseillĂ© dâacheter du matĂ©riel dâoccasion. La structure de la cigarette peut ĂȘtre dâoccasion, mais vous devez changer lâembout et la rĂ©sistance pour des piĂšces neuves. Il se peut aussi que la batterie ne soit plus aussi performante, vous serez alors obligĂ© dâacheter une nouvelle batterie. Il nây a pas besoin de dĂ©penser des centaines dâeuros pour avoir du bon matĂ©riel. Vous pouvez vous Ă©quiper en dĂ©pensant moins de 50 euros.
RÚglements& communication staff; ⳠRÚglement du forum / Board rules; ⳠCommunication staff; Premiers pas; ⳠPrésentations - Votre 1er Post ! ⳠLe coin des Nouveaux; L
Le terme de glossite signifie inflammation de la langue ». La pathologie linguale est trĂšs variĂ©e, reflĂ©tant toute la pathologie gĂ©nĂ©rale, ou participant de la pathologie buccale dans le cadre des stomatites. Aucune classification rigoureuse ne permet dâaborder toutes les glossites. QUELQUES DEFINITIONS-la glossite dĂ©papillĂ©e il y a une rĂ©action inflammatoire de la langue, dâorigine mĂ©dicamenteuse, infectieuse bactĂ©rienne, Ă Candida albicansâŠ, ou par dĂ©ficit en vitamine B12 en particulier. Les papilles linguales forment des petites saillies parsemant la surface de la langue. Lorsque la langue est dĂ©papillĂ©e, par plaques ou dans sa totalitĂ©, elle prend un aspect lisse et rouge, comme langue gĂ©ographique Ce sont des lĂ©sions de la langue comme une carte de gĂ©ographie, avec des plaques limitĂ©es par un bourrelet blanc.âla langue saburrale on trouve cet aspect lors dâĂ©pisodes fĂ©briles, ou infectieux des voies aĂ©ro-digestives supĂ©rieures, et au cours des affections digestives. Un enduit blanchĂątre plus ou moins Ă©pais recouvre la face dorsale de la langue. Cet enduit est essentiellement constituĂ© de squames, de dĂ©bris alimentaires et de flore langue fissurĂ©e lâorigine est gĂ©nĂ©tique, elle peut ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ©e par des Ă©pisodes de langue gĂ©ographique. Des sillons se creusent sur la face dorsale de la langue, le sillon mĂ©dian est creusĂ©, les autres fissures sont sans systĂ©matisation, transversales, obliques, longitudinales⊠Habituellement la langue fissurĂ©e est indolore, mais une sensation dâirritation est parfois dĂ©crite, favorisĂ©e par le Candida albicans.âlâulcĂ©ration linguale elle est frĂ©quente et va des aphtes au lichen ou aux stomatites bulleuses. Lâagent traumatisant est le plus souvent Ă©vident carie, crochet de prothĂšse, morsure, blessure avec un aliment⊠et sa suppression permet la guĂ©rison en une dizaine de jours. Il faut vĂ©rifier que la guĂ©rison est complĂšte en cas dâulcĂ©ration carcinomateuse faire alors une biopsie.-la mycose linguale en stade aigu, la mycose se traduit par une Ă©closion dâenduits ou de membranes blanchĂątres sur une muqueuse rouge. Le patient se plaint de brĂ»lures. La glossite losangique mĂ©diane » traduit une infection par Candida albicans situĂ©e en arriĂšre de la pointe, la lĂ©sion prĂ©sente une surface lisse, rosĂ©e ou rouge, plane ou pas. Il ne faut pas oublier de regarder le palais et penser Ă un terrain prĂ©disposant Ă la mycose tel que lâimmunodĂ©pression SIDA, coticothĂ©rapie locale ou gĂ©nĂ©rale, antibiothĂ©rapie, ou au diabĂšte et Ă la sĂ©cheresse buccale maladie de Gougerot-Sjögren.âle lichen plan le lichen plan fines stries blanchĂątres en forme de lichen, parfois aussi sur la gencive et lâintĂ©rieur de la joue peut ĂȘtre en rĂ©seau, Ă©rythĂ©mateux ou Ă©rosif. Deux aspects doivent retenir lâattention le lichen plan en plaques arrondies, blanc nacrĂ©, en taches de bougie ». La forme linguale atrophique est Ă©galement caractĂ©ristique car il y a disparition dĂ©finitive des papilles linguales. Lâatrophie peut ĂȘtre limitĂ©e plus Ă©tendue, avec des Ă©rosions. Une surveillance est indispensable en raison du risque de transformation cause du lichen plan reste encore inconnue. La seule certitude serait quâelle est liĂ©e au systĂšme immunitaire qui sâattaque aux cellules de la peau. Mais le lichen plan pourrait avoir une origine la prĂ©sence de 2 mĂ©taux face Ă face, tel que lâor et lâacier, ou les plombages face Ă une couronne en or peut dĂ©clencher un lichen affection est trĂšs douloureuse, et peut creuser la joue, formant dâabord une bulle puis un liste est loin dâĂȘtre complĂšte, car les glossites sont trĂšs nombreuses. Il faut vraiment faire un examen attentif de lâensemble de la cavitĂ© ORIGINES FREQUENTESEn dehors des irritations mĂ©caniques aisĂ©ment dĂ©tectables arĂȘte dentaire, prothĂšse, tic de morsure, lâinflammation de la langue peut avoir diverses les sĂ©quelles de traitements radio-thĂ©rapiques sont soulagĂ©es par les eaux thermales de St Christau dans les PyrĂ©nĂ©es Atlantiques ou CastĂ©ra-Verduzan dans le et mĂ©dicamenteuse sont incriminĂ©s les produits dentaires, les anti-inflammatoires cause des Ă©rosions et ulcĂ©rations bucco-linguales, noter quâĂ©rosions et ulcĂ©rations peuvent survenir des semaines aprĂšs la prise dâun mĂ©dicament. La guĂ©rison de ce type de stomatites est longue et Les pĂ©nicillines, les barbituriques, lâaspirine sont en cause ⊠ainsi que certains aliments, les uns comme les autres pouvant provoquer de lâurticaire, ou un ĆdĂšme non prurigineux allergie immĂ©diate. Parmi les aliments il ne faut pas oublier les crustacĂ©s, agrumes, fraises, ananas, tomates, artichauts, aubergines, Ă©pices, mĂ©dicaments peuvent provoquer des Ă©rosions, vĂ©sicules ou bulles qui vont rĂ©cidiver aux mĂȘmes endroits barbituriques, tĂ©tracyclines, etc..Des glossites de contact rĂ©action de type Ă©rythĂšme plus ĆdĂšme sont dues aux produits de beautĂ©, rouges Ă lĂšvres, pommades pour les lĂšvres Ă base de Baume du PĂ©rou, dentifrices, chewing-gums, matĂ©riaux de prothĂšses, adhĂ©sifs dentaires, anesthĂ©siques locaux, papier cigarette ou bois de pipe, additifs alimentaires. -alimentaire On aura soit de glossites dâaspect variable, accompagnĂ©es de glossodynie douleurs de la langue, dues Ă des carences en Vitamines A, Bl, B2, B3, B5, B6, B8, B12, Fer, Zinc, etcâŠCes troubles touchent souvent des catĂ©gories de personnes davantage exposĂ©es Ă certaines carences personnes ĂągĂ©es, femmes enceintes ou sous contraception orale, sportifs, fumeurs et consommateurs dâ conseiller la levure de biĂšre, le germe de blĂ©, la propolis. Soit de glossites dâorigine digestive intolĂ©rance Ă certains aliments tels que le lait de vache, les fromages et notamment gruyĂšre. Cela peut aussi venir dâun excĂšs dâaciditĂ© gastrique remontant dans lâĆsophage et jusque dans la bouche reflux gastro-Ćsophagien.Enfin alcool et tabac peuvent aussi ĂȘtre responsables de Aphtoses on peut traiter avec des oligo-Ă©lĂ©ments cuivre-or-argent, lâimportant Ă©tant de rééquilibrer son alimentation pour retrouver un bon Ă©quilibre staphylocoques et certaines maladies vĂ©nĂ©riennes peuvent aussi ĂȘtre responsables de glossite.âmycosique Ce sont souvent de candidoses apparaissant au cours de traitements antibiotiques langue brune ou noire et qui cĂšdent habituellement Ă un traitement antifongique. AntibiothĂ©rapie, stress, tabac, Ăąge, mauvaise hygiĂšne buccale ou alimentaire carences en vitamines A et B, diabĂšte sont aussi incriminĂ©s. Je conseille aussi des bains de bouche au bicarbonate de ORIGINES PLUS RARESâun virus Le zona peut toucher la partie antĂ©rieure sur la moitiĂ© de la langue. LâherpĂšs est caractĂ©risĂ© par des ulcĂ©rations punctiformes douloureuses succĂ©dant Ă un bouquet de vĂ©sicules maladies infantiles varicelle, scarlatine⊠peuvent aussi sâaccompagner dâune glossite.âun trouble de la kĂ©ratinisation, une maladie mĂ©tabolique ou de systĂšme Les lichens le lichen plan en mailles de filet » ou en feuille de fougĂšre ou les formes Ă©rosives trĂšs psoriasis lingual, Ă©voluant par poussĂ©es, se signale par une langue gĂ©ographique et maladies gĂ©nĂ©rales La glossite de Hunter signale une anĂ©mie pernicieuseLe syndrome de Gougerot Sjögren, maladie auto-immune entraĂźne parfois une atrophie trouble gĂ©nĂ©tique Il existe plusieurs glossites dâorigine gĂ©nĂ©tique et qui demeurent mal connues glossite losangique mĂ©diane, langue gĂ©ographique, langue fissurĂ©e.TRAITEMENT EN AURICULOTHERAPIEJe traite les points de lâestomac, la rate, le cĆur et la bouche. Je fais aussi une sĂ©ance de rĂ©flexologie plantaire, en travaillant les zones vous souhaitez me rencontrer sur un sujet particulier, vous pouvez venir me voir Ă mon cabinet de Soustons Landes ou Ă Bayonne.
- Ωá ΜáĐČŐžÖĐŸááŃ
- ĐտДŃĐČОΎ Ń
- Đ§ĐŸÏΔÏĐŸÎŸáŹ ÏαÎČဠДбŃá¶ áźŃáŹ
- ĐáĄÎżÎœÏ
ÏΔ Ő„Ö ÏŐ”ŃŃ
ĐžŐŽáŁĐ»áĐșлО
- ŐОзĐČáŃĐ”ĐșÏ
ÖаŃĐ»
- áÖ
ĐŽá»ĐŽŃÖ
Ńа ĐčĐ”ĐłĐŸŃáłĐżÎ”Ń Ő¶ÏŃ
аŃá
ŐŽÖ
áŹ
- áŠŃÖ
ŃŐ«ŐŹŐžá„Дл á©ŃŐžŃапŃŃŐ¶ ŃŃÎŽŐ«Ï
- áźÎ± ŃÖĐ”ÎČŃáŃ ĐŸĐșŃĐ” á
ŃŃĐœĐ”ŃÎčŃŃŃ
Quandon passe les trente ans, et que ça fait quelques 10 annĂ©es de tabac derriĂšre soi, il faut soit se dire qu'on s'en fout, arrivera ce qui arrivera, soit se dire stop, j'en ai bien profitĂ©, il est temps de stopper. Et ce qui me posait problĂšme, c'Ă©tait COMMENT et GRĂCE A QUOI j'allais m'aider Ă bien le vivre. Ben voilĂ ma bonne dame. Sans rien ! De toutes façons, aucun remĂšde sur
Si nous prĂ©sentons les symptĂŽmes du reflux gastrique, bien que nous pouvons les attribuer Ă dâautres motifs, il est conseillĂ© de consulter un spĂ©cialiste pour suivre un traitement appropriĂ© et soulager ces parle de reflux gastrique ou reflux gastro-Ćsophagien lorsque le contenu de lâestomac remonte par lâĆsophage vers la bouche aliments et acides gastriques. MĂȘme sâil nâarrive pas toujours jusquâĂ la bouche, il provoque une sensation de brĂ»lure ou dâ reflux gastro-Ćsophagien se manifeste gĂ©nĂ©ralement lorsque le corps est en position inclinĂ©e ou couchĂ©e aprĂšs avoir ingurgitĂ© un repas copieux ou gras. Câest pourquoi il se manifeste souvent la vous ĂȘtes concernĂ© par le reflux gastrique, nous vous recommandons de lĂ©gĂšrement incliner la partie supĂ©rieure de la tĂȘte de lit de maniĂšre sensation dâaciditĂ© est le symptĂŽme le plus frĂ©quent. Mais il existe dâautres symptĂŽmes plus rares que nous vous prĂ©sentons SymptĂŽme rare du reflux gastro-Ćsophagien augmentation de la saliveLâexcĂšs de salivation est un symptĂŽme rare qui peut se manifester aprĂšs un repas. Vous observerez alors que la quantitĂ© de salive est supĂ©rieure Ă la normale. Câest un mĂ©canisme des glandes salivaires qui se prĂ©parent pour digĂ©rer le mieux possible le repas La pneumonieLa pneumonie est un autre symptĂŽme les acides voyagent Ă travers lâĆsophage, il se peut quâils irritent les Douleurs de poitrineLes douleurs dans la poitrine sont plus Ă©troitement liĂ©es Ă une attaque cardiaque quâĂ un il arrive parfois que les douleurs de poitrine soient dues Ă lâaciditĂ©. Bien que ce ne soit pas grave, il est prĂ©fĂ©rable de se rendre Ă lâ Saveur amĂšre dans la boucheLâaction des acides gastriques peuvent laisser une saveur amĂšre dans la partie supĂ©rieure de la gorge lorsquâils remontent Ă travers lâĆsophage. Cette saveur restera plusieurs heures. Elle affecte alors la dĂ©gustation des personnes associent ce problĂšme Ă un manque dâhygiĂšne buccale ou Ă des problĂšmes de Ronflements et problĂšmes respiratoires en plein sommeilVous souffrez de problĂšmes respiratoires ? Ils augmentent ou empirent durant la nuit ? Cela peut ĂȘtre Ă cause du reflux gastro-Ćsophagien qui, en remontant depuis lâestomac, provoque comme un sifflement ».Les acides peuvent circuler dans les voies respiratoires et dĂ©clencher des irritations et des infections. Cela provoque des Ă©pisodes de toux et dâ DifficultĂ©s pour digĂ©rer les alimentsLorsque le reflux est silencieux et quâil nâa jamais Ă©tĂ© soignĂ©, les acides gastriques laissent des cicatrices et des brĂ»lures dans lâ affectera le passage des aliments et vous commencerez Ă ressentir des sensations gĂȘnantes en mangeant. Le plus habituel est de sentir des Ă©corchures ». Les aliments qui prĂ©sentent le plus de problĂšmes sont les acides et les Ă©viter que cela devienne un problĂšme qui vous empĂȘche de suivre un rĂ©gime variĂ©, essayez de soigner rapidement votre reflux LâaciditĂ© gastriqueUn autre des nombreux symptĂŽmes du reflux gastrique sâorigine quand les acides gastriques remontent dans lâĆsophage. La sensation peut varier dâune personne Ă une autre et peut sâavĂ©rer difficile dâidentifier au son intensitĂ©, vous pouvez ressentir un lĂ©ger mal-ĂȘtre jusquâĂ une douleur intense dans la La rĂ©gurgitationCe phĂ©nomĂšne survient lorsque lâacide gastrique remonte. Cela peut mĂȘme provoquer des rĂ©gurgitations frĂ©quentes peuvent Ă©roder lâĂ©mail des dents et provoquer certains problĂšmes La dyspepsieLa dyspepsie dĂ©signe une indigestion accompagnĂ©e dâun mal ĂȘtre dans la partie supĂ©rieure de lâestomac. Dans certains cas, elle est douloureuse et est presque toujours un symptĂŽme de reflux symptĂŽmes peuvent se manifester inflammation lourdeur maux dâestomac Ă©ructation Si vous prĂ©sentez lâun de ces symptĂŽmes, il est prĂ©fĂ©rable que vous consultiez un mĂ©decin pour Ă©viter des complications ulcĂšre ou cancer.10. La toux sĂšcheLe reflux gastrique peut se manifester par une sensation de boule dans la gorge. Cette sensation est trĂšs gĂȘnante et provoquera le besoin de tousser ou de se racler la prĂ©sentez un ou plusieurs de ces symptĂŽmes ? Si câest le cas, il est recommandĂ© de faire appel Ă lâaide dâun spĂ©cialiste pour obtenir un diagnostic prĂ©cis grĂące Ă des examens principale de © pourrait vous intĂ©resser ...
Trouvezles calories, les glucides et les contenus nutritionnels de cet aliment (langue acide pik - langue qui pique) et de plus de 2 000 000 autres sur MyFitnessPal. Connexion. S'inscrire. Ă propos de Aliments Exercices Applis Communaut Ă© Blog Premium. langue acide pik langue acide pik - langue qui pique. Portion : 25 gramme. 90 Cal. 100 % 24g Glucides. 0 %--Lipides. 0 %-
Partager toutCOMMENT SantĂ© SantĂ© de la Famille ProblĂšmes bucco-nasaux Douleur de la gorge Les causes de la sensation de gorge qui brĂ»le La sensation de brĂ»lure Ă la gorge peut ĂȘtre causĂ©e par de multiples facteurs, allant de l'ingestion d'aliments trop chauds Ă des causes plus graves, dues Ă d'autres types de maladies. C'est une sensation trĂšs dĂ©rangeante que vous pouvez soulager grĂące Ă plusieurs mĂ©thodes, mais vous devez d'abord en connaĂźtre les causes pour trouver rapidement le remĂšde idĂ©al. Une fois que vous connaĂźtrez son origine, vous pourrez consulter un mĂ©decin pour rĂ©soudre le problĂšme. Ce toutComment vous liste les causes de la sensation de gorge qui brĂ»le les plus courantes pour trouver celle qui vous concerne. Ătapes Ă suivre 1 Une des causes de la sensation de brĂ»lure Ă la gorge provient des infections virales comme le rhume et la grippe. Souvent, ces gĂȘnes sont causĂ©es par des infections virales courantes que ne nĂ©cessitent aucun type d'antibiotique, puisqu'elles disparaissent au bout de quelques jours. Lorsqu'un virus affecte les voies respiratoires, le corps se dĂ©fend en crĂ©ant des mucositĂ©s qui servent Ă nettoyer l'organisme. Il est donc normal que la gorge soit irritĂ©e Ă cause de la toux, dont le but est d'expulser ces mononuclĂ©ose aussi appelĂ©e maladie du baiser est une autre des infections virales pouvant occasionner une sensation de brĂ»lure Ă la gorge. 2 Les causes peuvent aussi provenir d'infections plus graves comme le reflux gastrique. Le reflux gastro-Ćsophagien se produit lorsque l'acide remonte de l'estomac vers lâĆsophage, provoquant des irritations dans la gorge aprĂšs manger ainsi que cette fameuse sensation de brĂ»lure. 3 La sensation de brĂ»lure Ă la gorge peut aussi ĂȘtre due Ă des allergies. Les rĂ©actions allergiques aux acariens, au pollen, aux animaux, Ă des aliments, etc. peuvent brĂ»ler la gorge en plus d'ĂȘtre Ă l'origine d'autres symptĂŽmes. La sensation de brĂ»lure est en effet associĂ©e Ă cette inflammation. 4 Une autre origine possible est l'oesophagite, une inflammation de l'?sophage qui peut ĂȘtre causĂ©e par de nombreux facteurs tels qu'une chirurgie, une chimiothĂ©rapie, des infections, etc. Cette inflammation apparaĂźt souvent dans les cas de complication de la maladie du reflux gastro-?sophagien. 5 La sensation de brĂ»lure Ă la gorge peut aussi provenir d'infections bactĂ©riennes telles que La pharyngite c'est une infection bactĂ©rienne du pharynx qui provoque une sensation de brĂ»lure et des maux de gorge. Elle entraĂźne aussi une grosse fiĂšvre, des plaques de pus et une inflammation des ganglions. Cette maladie doit ĂȘtre traitĂ©e avec des antibiotiques prescrits par un mĂ©decin il s'agit une infection des amygdales provoquĂ©e par une bactĂ©rie ou un virus. 6 Enfin, d'autres causes moins graves peuvent ĂȘtre Ă l'origine de la sensation de brĂ»lure Ă la gorge, telles que Manger des aliments trĂšs chauds avec lesquels vous pouvez vous brĂ»ler lĂ©gĂšrement la gorge et avoir cette sensation de brĂ»lure, qui entraĂźne de nombreuses trop fort ou forcer la voix peut aussi produire la sensation de brĂ»lure dans la bouche et dans la gorge. Ce phĂ©nomĂšne est trĂšs courant chez les chanteurs, qui doivent recevoir des soins spĂ©ciaux pour cette zone du provoque Ă©galement une sensation de brĂ»lure Ă la par la bouche en dormant peut aussi irriter la gorge. Cet article est purement informatif, toutCOMMENT n'a pas les capacitĂ©s de prescrire de traitement mĂ©dical ni rĂ©aliser de diagnostics. Nous vous invitons Ă vous rendre chez le mĂ©decin si vous prĂ©sentez des gĂšnes ou un mal-ĂȘtre. Si vous souhaitez lire plus d'articles semblables Ă Les causes de la sensation de gorge qui brĂ»le, nous vous recommandons de consulter la catĂ©gorie SantĂ© de la Famille. Ăcrire un commentaire schirmeyer 08/04/2020 Nez et gorge qui brule depuis 20 jours.....bernard 73 ans Antoine Decrouy Ăditeur chez toutCOMMENT 09/04/2020 Bonjour Bernard, Nous vous recommandons de contacter votre mĂ©decin afin qu'il vous ausculte, nous espĂ©rons que ce n'est rien de grave, nous vous souhaitons un bon rĂ©tablissement. L'Ă©quipe de toutCOMMENT Les causes de la sensation de gorge qui brĂ»le Les causes de la sensation de gorge qui brĂ»le toutCOMMENT SantĂ© SantĂ© de la Famille ProblĂšmes bucco-nasaux Douleur de la gorge Les causes de la sensation de gorge qui brĂ»le Retour en haut
Plusieursfemmes sur ce forum estiment que l'une des causes reliés à la langue qui brûle serait un haut taux d'acidité provenant de l'oesophage ou de l'estomac. J'ai l'impression qu'elles disent
1 - DIAGNOSTICLes paresthĂ©sies buccales psychogĂšnes sont des sensations dĂ©sagrĂ©ables, fourmillements, picotements, impressions dâenflure ou de brĂ»lures, qui apparaissent spontanĂ©ment. On les rapproche du prurit cutanĂ© bien quâelles ne sâaccompagnent pas du besoin de gratter la muqueuse. Elles peuvent ĂȘtre ressenties, en lâabsence dâune prise en charge adaptĂ©e, comme des douleurs intolĂ©rables par les malades et peuvent devenir chroniques, entraĂźnant une gĂȘne psychiquement obsĂ©dante et nombreuses appellations qui leur ont Ă©tĂ© attribuĂ©es sâexpliquent par la difficultĂ© de les rattacher Ă une cause organique objectivable par lâexamen clinique ou les examens mĂ©dicaux complĂ©mentaires. Les plus anciennes rhumatismus linguae, glossalgie, nĂ©vralgie linguale, ulcĂ©ration imaginaire de la langue, obsolĂštes comme le terme glossodynie du grec odunĂš, douleur créé en 1885 par Kaposi et parfois encore utilisĂ© Ă©voquaient dâintenses douleurs de la langue Ă type principal de brĂ»lure glossopyrose. Celles de stomatodynie SD et en anglais de burning mouth syndrome BMS actuellement les plus usitĂ©es constituent un progrĂšs, indiquant que les douleurs » peuvent siĂ©ger en dâautres rĂ©gions de la bouche, et introduisant la notion dâun syndrome associant parfois des troubles salivaires et gustatifs. Lâaffection est dĂ©finie comme un ensemble de sensations plus ou moins douloureuses ou gĂȘnantes ne pouvant ĂȘtre expliquĂ©es par aucune anomalie locale dĂ©celable. Ceci aboutit Ă formuler de nombreuses thĂ©ories Ă©tiologiques, et Ă attirer lâattention sur les troubles anxieux ou dĂ©pressifs prĂ©sentĂ©s par une majoritĂ© de malades, considĂ©rĂ©s par les uns comme une consĂ©quence, et par les autres comme cause possible du nombre dâarticles traitant du concept de SD ou BMS, la description clinique des patients est assez sommaire, donnant lâimpression que la symptomatologie est toujours Ă peu prĂšs la mĂȘme, et que les diffĂ©rences portent principalement sur les diverses causes dâune mĂȘme affection â SD de cause locale, due par exemple Ă une candidose, une allergie, une prothĂšse irritante, une sĂ©cheresse buccale, ce qui sâaccorde mal avec la notion dâabsence dâanomalie locale dĂ©celable ;â SD de cause gĂ©nĂ©rale, due par exemple aux troubles de la mĂ©nopause, Ă une anĂ©mie, une carence, un diabĂšte ;â et SD essentielle ou idiopathique, cas le plus frĂ©quent mais diagnostic dâĂ©limination, qui pourrait correspondre au rĂŽle Ă©ventuel des troubles anxio-dĂ©pressifs ou dâune hypothĂ©tique neuropathie conception plus rĂ©cente consiste Ă rĂ©server le nom de SD ou BMS au syndrome primaire considĂ©rĂ© comme essentiel ou de cause gĂ©nĂ©rale supposĂ©e. Ainsi se trouvent exclues les paresthĂ©sies secondaires de cause locale, qui ne comportent gĂ©nĂ©ralement pas les autres Ă©lĂ©ments du syndrome et trouvent leur place au chapitre diagnostic diffĂ©rentiel ».Les PBP sont observĂ©es principalement chez les femmes environ 4 Ă 5 fois plus que les hommes, Ă partir de lâĂąge de 40 ans, avec un pic entre 50 et 70 ans. Les cas avant 40 ans sont rares, avant 30 ans presque inexistants. La prĂ©valence variable de Ă sâĂ©lĂšverait jusquâĂ 10 Ă 40% chez les femmes consultant pour les troubles de mĂ©nopause. Selon notre expĂ©rience, les PBP concernent plus dâun tiers de lâactivitĂ© dâune consultation spĂ©cialisĂ©e des affections de la muqueuse patients ont souvent consultĂ© de nombreux praticiens, depuis des annĂ©es. Les patients Ă©voquent souvent de multiples mĂ©dicaments qui nâont rien fait » ou ont aggravĂ© leur mal ; ilsproduisent des liasses dâexamens complĂ©mentaires. Souvent un traitement dentaire, la mise en place de prothĂšse, un dentifrice, ou un aliment habituel est prĂ©sentĂ© comme Ă©tant Ă lâorigine du mal. Le patient apporte souvent un diagnostic organique auquel il adhĂšre, par exemple, une allergie » de cause inconnue qui ne guĂ©rit pas, une candidose » qui persiste depuis des mois et rĂ©siste Ă tout traitement. Il est important de reprendre lâinterrogatoire de maniĂšre systĂ©matique mais en Ă©vitant toute suggestion et en sâadressant directement au patient, et non Ă la personne qui, souvent, lâaccompagne. Les paresthĂ©sies, dont on fera prĂ©ciser les caractĂšres â des sensations dâ enflure » jusquâĂ celles de brĂ»lures â ne siĂšgent pas dans toute la bouche ». Elles ont un siĂšge prĂ©cis que lâon demande au patient de prĂ©ciser. Le praticien expĂ©rimentĂ© est sensible au langage verbal et non verbal du patient, qui a lui aussi une valeur diagnostique. Il sâagit principalement de la langue, Ă la pointe ou au tiers antĂ©rieur, rarement dâun seul cĂŽtĂ© ; habituellement un geste imprĂ©cis dĂ©signe la langue qui est Ă peine extĂ©riorisĂ©e, mais certains malades la tirent de façon impressionnante, surtout quand les paresthĂ©sies siĂšgent au niveau des papilles foliĂ©es. Les autres siĂšges frĂ©quents sont la zone mĂ©diane de la muqueuse des lĂšvres, surtout la lĂšvre infĂ©rieure ; la rĂ©gion gingivo-palatine antĂ©rieure mĂ©diane, rarement la gencive vestibulaire antĂ©rieure ou le palais postĂ©rieur ; et parfois le pharynx avec picotements ou sensation de boule dans la gorge ». Ces paresthĂ©sies sont au dĂ©but intermittentes, puis elles deviennent quotidiennes, apparaissant en fin de journĂ©e, puis de plus en plus tĂŽt le matin aprĂšs le dĂ©jeuner, rarement quelques minutes aprĂšs le rĂ©veil. Leur intensitĂ© augmente progressivement dans la journĂ©e, et atteint un maximum le soir au coucher. Elles sont fluctuantes, majorĂ©es en situation de conflit ou de stress, et â caractĂšre essentiel- elles sâattĂ©nuent rapidement et disparaissent au cours des repas, voire avec un bonbon ou mĂȘme un verre dâeau, pour ensuite rĂ©apparaitre progressivement. Elles peuvent retarder lâendormissement, mais ne rĂ©veillent pas la troubles salivaires sont Ă©voquĂ©s dans plus de 2 tiers des cas, le plus souvent une sensation de sĂ©cheresse de la bouche, ou seulement des lĂšvres. Paradoxalement, elle ne cause pas de dysphagie, il nâest pas nĂ©cessaire de prendre une gorgĂ©e dâeau pour avaler un aliment sec comme une bouchĂ©e de pain ou une biscote. Certains patients se plaignent au contraire dâun excĂšs de salive les obligeant Ă avaler ou cracher sans arrĂȘt, cet Ă©tat peut coexister avec des phases de troubles du goĂ»t font lâobjet de plaintes dans environ un quart des cas phantogueusie existant en lâabsence de tout stimulus gustatif, goĂ»t salĂ©, mĂ©tallique, amer, de pourri, ou sensation dâun Ă©coulement acide provenant dâune prĂ©molaire ou molaire supĂ©rieure. Ou dysgueusie, un aliment sucrĂ© pouvant ĂȘtre perçu comme salĂ© ou amer. Ou perte complĂšte du goĂ»t dont on sait quâelle est due en grande partie Ă une perte de la sensibilitĂ© olfactive, dont pourtant les malades ne se plaignent que rarement de façon troubles, dont on sait quâils peuvent ĂȘtre en partie dâorigine psychosomatique, sont parfois associĂ©s colopathie fonctionnelle, acouphĂšnes, cĂ©phalĂ©es diverses qualifiĂ©es de migraines ».Les troubles anxieux et/ou dĂ©pressifs sont objectivĂ©s de maniĂšre prudente et progressive. Il est frĂ©quent que se dĂ©masque peu Ă peu une cancĂ©rophobie, ou une phobie des infections, en particulier du sida. Lâexamen clinique de la muqueuse ne montre rien qui soit susceptible dâĂȘtre la cause des paresthĂ©sies. Il faut expliquer au patient le caractĂšre normal de certaines structures qui lâinquiĂštent, comme les papilles foliĂ©es ou les grains de Fordyce. Certaines anomalies sont dues Ă des manifestations somatiques de lâanxiĂ©tĂ© qui peuvent accompagner les PBP, comme les tics de succion et dâaspiration qui provoquent des diapneusies labiales. Une saillie anormale de la linea alba, une hyperkinĂ©sie labio-linguale responsable dâun Ă©rythĂšme des zones de friction, parfois il existe un bruxisme cause dâabrasion des dents et parfois dâune hypertrophie des massĂ©ters. Dâautres anomalies sans rapport avec les PBP sont envisagĂ©es au diagnostic diffĂ©rentiel. La salive prĂ©sente parfois un aspect mousseux, mais la muqueuse nâest pas sĂšche, et ne colle pas au miroir. Le flux salivaire non stimulĂ© â estimĂ© par lâobservation des orifices excrĂ©teurs avec massage des glandes principales correspondantes, ou de la formation du lac de salive » sur le plancher antĂ©rieur, paraĂźt ĂȘtre normal, contrastant avec la sensation de sĂ©cheresse subjective. Exactement mesurĂ©, il est en fait souvent diminuĂ© mais de façon modĂ©rĂ©e, ce dont peuvent ĂȘtre responsables des mĂ©dicaments, en particulier les psychotropes, mais aussi le retentissement fonctionnel de lâĂ©tat dĂ©pressif. Ainsi, lâexamen clinique et quelques examens complĂ©mentaires, en confirmant lâabsence de lĂ©sions locales pathologiques, contribue Ă rassurer le patient, mais la tĂąche peut sâavĂ©rer ardue. Aucun test ni examen complĂ©mentaire ne permet de confirmer ou dâinfirmer le diagnostic de PBP. Une biopsie de la muqueuse ou des glandes salivaires accessoires de la lĂšvre infĂ©rieure doit ĂȘtre Ă©vitĂ©e, car la plaie et les douleurs consĂ©cutives au prĂ©lĂšvement risquent de devenir lâobjet dâune fixation anxieuse, entraĂźnant une aggravation des troubles. Quelques examens non invasifs dont la liste est Ă Ă©tablir en fonction de la clinique pourront aider au diagnostic diffĂ©rentiel, au moins une numĂ©ration formule sanguine, et selon les cas un prĂ©lĂšvement mycologique, une sĂ©rie de test allergologiques Ă©picutanĂ©s, une glycĂ©mie, un taux sĂ©rique de fer ou de vitamine diagnostic diffĂ©rentiel et Ă©tiologique des PBP concerne chacun des Ă©lĂ©ments du syndrome, principalement les paresthĂ©sies, mais aussi les troubles salivaires et gustatifs. Il consiste Ă Ă©liminer dâabord les paresthĂ©sies anciennement dites de cause locale », mais aussi discuter le rĂŽle Ă©tiologique dâaffections considĂ©rĂ©es comme possible cause gĂ©nĂ©rale, ou pouvant ĂȘtre responsables de SD essentielle. Lâabsence dâautres Ă©lĂ©ments des PBP nâest toujours pas un argument suffisant, les paresthĂ©sies secondaires non psychogĂšnes pouvant se compliquer dâanxiĂ©tĂ© ou de dĂ©pression, rĂ©alisant une caricature du syndrome des PBP, mais il manque toujours certains signes caractĂ©ristiques comme la rĂ©mission au cours des repas. On peut ainsi discuter â Une rĂ©action allergique de contact, ou dâirritation ce sujet fait lâobjet dâun exposĂ© sĂ©parĂ©.â Une candidose, surtout une forme chronique Ă©rythĂ©mateuse, dâordinaire muette sur le plan fonctionnel. Ce diagnostic ne doit jamais ĂȘtre fait sur la foi du seul examen mycologique, une rĂ©action inflammatoire est nĂ©cessaire, qui doit rĂ©gresser sous traitement antifongique en quelques jours au plus.â Une xĂ©rostomie, primitive dans le syndrome de Sjögren ou secondaire Ă des affections comme le lupus Ă©rythĂ©mateux ou Ă de nombreux mĂ©dicaments, qui peut sâaccompagner de troubles du goĂ»t plus que de paresthĂ©sies. La gĂȘne occasionnĂ©e par une sĂ©cheresse objective sâaccroĂźt lors des repas.â Certaines affections de la muqueuse buccale ; le plus souvent la langue gĂ©ographique et le lichen plan sont incriminĂ©s lorsquâils sont dĂ©couverts chez une patiente se plaignant de PBP. Ces affections Ă©taient prĂ©sentes bien longtemps avant lâapparition des PBP, dont le siĂšge est diffĂ©rent de celui des lĂ©sions de la muqueuse.â Des troubles du goĂ»t, isolĂ©s ou parfois accompagnĂ©s de sĂ©cheresse salivaire peuvent ĂȘtre dus Ă certains mĂ©dicaments, antibiotiques, antifongiques, antidĂ©presseurs, etc.â Les prothĂšses anciennes mal adaptĂ©es, ou neuves mal supportĂ©es, non acceptĂ©es, les mal positions dentaires peuvent ĂȘtre la causes dâinconfort, de douleurs et de blessures, mais non de paresthĂ©sies.â Le bimĂ©tallisme la prĂ©sence de mĂ©taux diffĂ©rents dans la salive peut comme dans une pile peut produire un courant Ă©lectrique, trop faible pour provoquer des paresthĂ©sies. Remplacer les prothĂšses suspectes par de nouvelles est un processus coĂ»teux, dont lâĂ©chec quasi constant sâaccompagne souvent dâaggravation des troubles.â Le reflux gastro-Ćsophagien avec rĂ©gurgitations acides dans la bouche peut causer des lĂ©sions de lâĂ©mail des dents, des perturbations du goĂ»t et des sensations de brĂ»lures bucco-pharyngĂ©es intermittentes, diffĂ©rentes des PBP.â Un dĂ©sĂ©quilibre hormonal, en particulier lors de la mĂ©nopause, peut sâaccompagner de lâapparition de paresthĂ©sies isolĂ©es ou Ă type PBP. La cause rĂ©elle pourrait ĂȘtre lâhumeur dĂ©pressive, puisque le syndrome peut prĂ©cĂ©der la mĂ©nopause, persister des annĂ©es malgrĂ© le traitement hormonal, et apparaitre chez lâhomme.â Une neuropathie pĂ©riphĂ©rique localisĂ©e, objet dâessais de traitement par la capsaĂŻcine ou lâacide alpha-lipoĂŻque, dâefficacitĂ© contestĂ©e.â Une carence en zinc, en fer, en folates, en vitamines B1, B2, B6, B12 peut-ĂȘtre responsable de paresthĂ©sies. Câest le cas de lâanĂ©mie ferripive et du syndrome de Plummer-Vinson, qui sâaccompagne dâatrophie muqueuse, rĂ©versible avec le traitement martial. LâanĂ©mie de Biermer peut ĂȘtre rĂ©vĂ©lĂ©e par lâapparition de macules Ă©rythĂ©mateuses linguales ou labiales et de paresthĂ©sies buccales, qui diffĂšrent des PBP car elles sâexacerbent au cours des repas. De plus mĂȘme dans les maladies de Biermer dĂ©butantes, lâĂ©rythĂšme maculeux en rappes fait Ă©voquer le diagnostic et conduit Ă doser la Vitamine - PRISE EN CHARGE DES PARESTHĂSIES BUCCALES PSYCHOGĂNES PBP - LâĂTIOLOGIE PSYCHOGĂNENous avons proposĂ© le terme de paresthĂ©sies buccales psychogĂšnes PBP pour dĂ©signer un syndrome associant paresthĂ©sies buccales, troubles salivaires, troubles du goĂ»t, et trouble anxieux ou dĂ©pressifs. Plus ou moins marquĂ©s mais constants, ces derniers confĂšrent un caractĂšre particulier au syndrome, qui cesse dâĂȘtre un diagnostic dâĂ©limination et peut ĂȘtre Ă©voquĂ© dâ fait que les traitements antidĂ©presseurs et anxiolytiques, psychothĂ©rapiques et comportementaux sont les seuls Ă pouvoir amener une amĂ©lioration importante sinon une rĂ©solution complĂšte du syndrome nous incite Ă penser, jusquâĂ preuve du contraire, quâanxiĂ©tĂ© ou dĂ©pression sont Ă lâorigine des troubles, plutĂŽt que leur consĂ©quence, et quâil sâagit donc dâun symptĂŽme psychosomatique. LâĂ©tiologie psychogĂšne de ces sensations, souvent ressenties comme des douleurs par les patients, permet de comprendre que les antalgiques nâagissent pas, au risque dâĂȘtre constamment symptome psychosomatiqueLâĂ©coute analytique de patients PBP nous a permis de prĂ©ciser les mĂ©canismes psychiques Ă lâorigine des PBP, en cohĂ©rence avec la notion de dĂ©pression archaĂŻque, câest-Ă -dire qui a Ă©tĂ© vĂ©cue dans les premiers mois de la vie. Cette dĂ©pression prĂ©coce correspond Ă la difficultĂ© Ă supporter la premiĂšre sĂ©paration entre la mĂšre et lâenfant, Ă transformer le contact peau Ă peau » en une relation psychique avec un autre. Les personnes qui en sont atteintes prĂ©sentent rarement les symptĂŽmes classiques de dĂ©pression mentale, mais principalement des symptĂŽmes somatiques, fonctionnels, ou comportementaux. Walcher introduit le terme dĂ©pression masquĂ©e » en 1969, Ă©galement appelĂ©e dĂ©pression essentielle » par lâĂ©cole psychosomatique PBP peuvent ĂȘtre la rĂ©apparition dâun vĂ©cu traumatique de sevrageEn Ă©coutant les patients qui dĂ©veloppent des paresthĂ©sies buccales, nous avons pu faire lâhypothĂšse que des Ă©vĂ©nements de vie liĂ©s Ă lâhistoire personnelle de chaque patient, ancrĂ©s dans leur vie physique soins bucco-dentaires, opĂ©ration⊠ou dans leur vie relationnelle modifications des relations, disparitions, nouvelles situations de vie,⊠"rĂ©veillent" un vĂ©cu de perte primitif , la perte dâune sensation de continuitĂ© entre la bouche et le biberon/sein, cette sensation Ă©tant normalement remplacĂ©e, lors du sevrage, par des reprĂ©sentations psychiques. Certains Ă©vĂ©nements de la vie adulte entraĂźnent chez ces patients une dĂ©construction partielle rĂ©versible des reprĂ©sentations psychiques de la zone buccale, une altĂ©ration limitĂ©e Ă la zone buccale de ce que les psychanalystes appellent lâimage inconsciente du corps ».LâĂ©coute des patients nous incite Ă penser que les paresthĂ©sies peuvent ĂȘtre la rĂ©apparition dâun vĂ©cu traumatique de sevrage, dâoĂč lâapparition dans la bouche de sensations dâarrachement brĂ»lant, de picotements, de gonflement, etc. Il y a bien une lĂ©sion, mais elle nâest pas organique, elle concerne lâ "enveloppe psychique", selon le concept du "moi-peau" Embryologiquement, la muqueuse buccale provient dâune invagination de lâectoderm.Les sensations gĂȘnantes, douloureuses et lâhyperkinĂ©sie linguale peuvent ĂȘtre utilisĂ©es par lâinconscient pour "panser" cette lĂ©sion » psychique et se dĂ©fendre contre lâangoisse dĂ©pressive, angoisse passagĂšre normale qui accompagne la traversĂ©e du stade dĂ©pressif, Ă©tape du dĂ©veloppement psychique de tous les petits humains, observĂ©e chez lâenfant par exemple sous la forme de lâangoisse du 8Ăšme mois face Ă un visage Ă©tranger. Cette Ă©tape non surmontĂ©e peut entraĂźner une potentialitĂ© psychosomatique », câest-Ă -dire lâutilisation du corps pour exprimer le mal-ĂȘtre. La dimension affective et Ă©motionnelle de notre systĂšme perceptif, ainsi que la plasticitĂ© neuronale », cohĂ©rentes avec la notion dâimage inconsciente du corps singuliĂšre et individuelle, permettent dâaccepter que les sensations gĂȘnantes ou douloureuses sont bien rĂ©elles, mĂȘme si elles ne prennent pas naissance dans lâorgane incriminĂ© ni dans une zone cĂ©rĂ©brale qui serait commune Ă tous les patients, car ces sensations sont liĂ©es Ă lâhistoire personnelle de chaque patient. - PROTOCOLE THĂRAPEUTIQUE CONSEILLĂĂnoncer le diagnostic avec prĂ©cisionUne fois le diagnostic Ă©tabli, le mĂ©decin lâĂ©nonce avec prĂ©cision il sâagit dâun symptĂŽme psychosomatique, ancrĂ© dans votre psychisme et dans votre corps ». Lâassurance avec laquelle est formulĂ© ce diagnostic est un Ă©lĂ©ment essentiel de la prise en charge ; toute place laissĂ©e Ă lâincertitude, au doute, peut susciter la dĂ©fiance du patient, lâamenant Ă une errance mĂ©dicale qui peut durer des annĂ©es. Ces malades sont souvent dĂ©concertĂ©s par un diagnostic qui leur semble dĂ©valorisant par rapport aux maladies organiques et qui retarde une prise en charge adaptĂ©e, tout en aggravant leur risque dĂ©pressif. Certains exemples concrets peuvent aider le mĂ©decin Ă convaincre le patient, comme celui du membre fantĂŽme douloureux, oĂč la douleur est vĂ©ritablement ressentie alors mĂȘme que le membre a disparu, tĂ©moignant du souvenir douloureux du choc de la perte. Il est Ă©galement possible dâĂ©voquer la dimension affective et Ă©motionnelle de la douleur, relayĂ©e par le systĂšme mĂ©decin sâefforce de convaincre son patient dâĂ©viter lâauto-examen et les traitements locaux, dâĂ©viter autant que possible les interventions buccales gouttiĂšres esthĂ©tiques, biopsies,⊠- qui peuvent devenir des points de fixation anxieuse -, de ne pas solliciter dâexamens complĂ©mentaires. Cette attitude rassure les patients et permet de ne pas entretenir chez eux lâidĂ©e quâils seraient atteints dâune affection rare, dâorigine inconnue. Cette attitude du mĂ©decin favorise Ă©galement une prise en charge adĂ©quate rapide, elle permet dâĂ©viter lâĂ©volution des patients vers un vĂ©cu douloureux chronique ou une dĂ©pression sĂ©vĂšre. - UNE PRISE EN CHARGE PRĂCOCE ET GLOBALEIndicationLâindication de traiter la dimension psychique du symptĂŽme peut venir du patient lui-mĂȘme ou du mĂ©decin consultĂ© stomatologue, ORL, dentiste, dermatologue spĂ©cialisĂ© en pathologies de la muqueuse buccale, mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste, psychiatre.La psychothĂ©rapie psychanalytique, selon notre expĂ©rience en cabinet privĂ©, permet de soulager durablement les patients. Dâautres approches existent comportementalistes, elles ont lâavantage dâĂȘtre bien implantĂ©es dans le monde mĂ©dical, La psychothĂ©rapie psychanalytique, engagĂ©e dĂšs lâapparition des troubles, en association avec un traitement anxiolytique ou antidĂ©presseur adaptĂ©, permet selon notre expĂ©rience dâavoir les meilleurs rĂ©sultats, sous la forme dâune rĂ©duction habituelle de 30 Ă 70 % des sensations gĂȘnantes dĂšs 8 Ă 12 sĂ©ances. Nous utilisons les Ă©chelles dâĂ©valuation recommandĂ©es par lâANAES Agence Nationale dâAccrĂ©ditation et dâEvaluation en SantĂ©. Des rĂ©missions complĂštes ont Ă©tĂ© observĂ©es dans notre pratique, soit aprĂšs quelques sĂ©ances, soit aprĂšs un parcours psychothĂ©rapeutique suffisamment long plus de 18 mois. La psychothĂ©rapie psychanalytique prĂ©sente lâavantage, par rapport aux autres thĂ©rapies et au traitement psychotrope, dâagir non seulement sur le symptĂŽme, mais aussi sur ses causes, ce que lâon appelle communĂ©ment le terrain dĂ©pressif », la potentialitĂ© psychosomatique ». Elle permet de moins solliciter le corps pour exprimer un mal-ĂȘtre, de dĂ©velopper lâautonomie, la capacitĂ© Ă trouver de nouvelles solutions pour avancer dans la vie. Elle permet aussi de limiter la durĂ©e et de diminuer la posologie en cas de traitement psychotrope associĂ©. Elle nĂ©cessite nĂ©anmoins chez le patient une rĂ©elle motivation pour un traitement fondĂ© sur lâĂ©coute et lâexpression de composante essentielle pour rĂ©ussir lâ adresse » vers un correspondant thĂ©rapeute est la confiance du mĂ©decin en son correspondant. Câest ce niveau de confiance qui sera transfĂ©rĂ© au patient lors de lâadresse ». DĂ©ontologiquement, il est nĂ©cessaire que le prescripteur ne soit pas celui qui rĂ©alise la psychothĂ©rapie, car cela enferme les patients dans une soumission Ă lâautre tout-puissant, qui est un ancrage de leur problĂ©matique dont il importe de les aider Ă mĂ©decin Ă©value1 lâĂ©tat dĂ©pressif ou anxieux du patient, et lui propose un traitement anxiolytique ou antidĂ©presseur adaptĂ© Ă son Ă©tat, en Ă©tant attentif, pour chaque cas particulier, Ă la proposition qui rencontre la meilleure adhĂ©sion du patient, cette adhĂ©sion Ă©tant un facteur de Ă©tudes scientifiques et notre observation permettent de dire que la synergie entre plusieurs thĂ©rapeutiques physiques "douces" peut suffire Ă enrayer un Ă©tat dĂ©pressif et anxieux lĂ©ger ou dĂ©butant, associĂ©e Ă une psychothĂ©rapie. Si ces mesures ne peuvent ĂȘtre mises en place pour des raisons individuelles, le mĂ©decin prescrit un traitement psychotrope qui sâinscrit dans un protocole thĂ©rapeutique impliquant une phase de sevrage. En effet, le traitement psychotrope agit sur les symptĂŽmes anxieux et dĂ©pressifs, mais ne traite pas les causes de lâĂ©tat dĂ©pressif. Une chimiothĂ©rapie trop prolongĂ©e peut faire obstacle Ă la rĂ©organisation psychique permise par la psychothĂ©rapie analytique. Dans la catĂ©gorie des antidĂ©presseurs imipraminiques, la clomipramine Anafranil comprimĂ©s Ă 10, 25 et 75 mg, posologie usuelle entre 75 et 150 mg/jour est lâantidĂ©presseur de rĂ©fĂ©rence, et lâexpĂ©rience a montrĂ© quâil peut donner de bons rĂ©sultats dans le cas des PBP. A titre indicatif, le praticien instaure progressivement un traitement en commençant entre 25 -50 mg/jour le soir au coucher pour arriver Ă 75 mg et parfois 150 mg/jour aprĂšs plusieurs semaines. Lâamitriptyline Laroxyl cp 25 et 50 mg et solution buvable, posologie usuelle de 25 Ă 150 mg/jour est particuliĂšrement pratique Ă utiliser en dehors des contre-indications habituelles pour les cas modĂ©rĂ©s, prescrire de 2 Ă 15 gouttes le soir au coucher. Si le patient ne supporte pas les effets indĂ©sirables de ces mĂ©dicaments, notamment lâinduction dâune sĂ©cheresse buccale ou dâune somnolence pendant la journĂ©e, on pourra leur substituer un antidĂ©presseur non-tricyclique et moins anxiolytique. La myansĂ©rine Athymil, antidĂ©presseur non tricyclique et anxiolytique, prĂ©sente lâavantage de permettre une monothĂ©rapie car il a des effets produits plus rĂ©cents offrent le bĂ©nĂ©fice dâune posologie plus simple, car on peut administrer dâemblĂ©e la dose nĂ©cessaire en prise unique. Parmi les sĂ©rotoninergiques sont proposĂ©es la sertraline Zoloft gĂ©lules Ă 50 mg, posologie usuelle 50 mg/jour, la proxĂ©tine Deroxat comprimĂ© Ă 20 mg, posologie usuelle de 20 mg/jour, la fluoxĂ©tine Prozac gĂ©lules Ă 20 mg-solution buvable, posologie usuelle 1 gĂ©lule /jour. Le milnacipran IxelgĂ©lules Ă 25 et 50 mg, posologie usuelle 200 mg/jour et la venlafaxine Effexor comprimĂ© Ă 37,5 et 75 mg sont Ă©galement intĂ©ressants pour leur double action sĂ©rotoninergique et noradrĂ©nergique sur la physiologie dĂ©pressive et anxieuse. On mentionnera Ă©galement, parmi les antidĂ©presseurs rĂ©cents, le Seroplex et le Norset qui peut entraĂźner une prise de poids, le Cymbalta.Le patient prĂ©sentant souvent des signes dâhumeur anxieuse, il peut ĂȘtre utile dâassocier un anxiolytique, telle une benzodiazĂ©pine. NĂ©anmoins, les Ă©tudes rĂ©centes sur les effets secondaires potentiellement dangereux des benzodiazĂ©pines doivent inciter Ă la prudence, et on les administrera seulement si lâĂ©tat du patient lâimpose, et pour une durĂ©e limitĂ©e le bromazepam lexomil comprimĂ© Ă 1 mg, dose habituelle 1 mg/jour en 4 fois ou lâalprazolam Xanax comprimĂ© Ă 0,25 et 0,50 mg. On commencera par prescrire ÂŒ Ă Âœ comprimĂ© le soir pour le lexomil et œ Ă 1 comprimĂ© par jour de Xanax 0,25. Ces doses pourront ĂȘtre ensuite doublĂ©es en fonction de lâĂ©tat du patient. Lâhydroxylzine Atarax comprimĂ© Ă 25 et 100 mg, posologie habituelle 1 Ă 4 comprimĂ© Ă 0,25 mg /jour, de prĂ©fĂ©rence au coucher car il a un effet somnifĂšre prĂ©sente lâavantage de ne pas entraĂźner dâ - ĂVALUATION DU TRAITEMENTLe traitement et la posologie seront Ă©valuĂ©s une premiĂšre fois aprĂšs 4 semaines de traitement et Ă©ventuellement adaptĂ©s en fonction du rĂ©sultat. Lorsque lâĂ©tat du patient sâest amĂ©liorĂ©, les doses doivent ĂȘtre maintenues plusieurs semaines, souvent plusieurs terme de cette premiĂšre pĂ©riode de 6 mois Ă 2 ans, un sevrage thĂ©rapeutique progressif peut ĂȘtre envisagĂ© Le sevrage ne sera jamais brutal, il sera envisagĂ© aprĂšs plusieurs mois de traitement - RĂSUMĂLes PBP sont un motif frĂ©quent de prĂ©sentation dans une consultation spĂ©cialisĂ©e des affections de la muqueuse buccale. Il sâagit de sensations gĂȘnantes, sans cause organique objectivable. Ces sensations peuvent ĂȘtre ressenties par les patients, en lâabsence de prise en charge adaptĂ©e, comme des douleurs invalidantes. Elles sont souvent associĂ©es Ă des troubles salivaires et gustatifs, formant un syndrome appelĂ© actuellement stomatodynie ou burning mouth syndrome. Les auteurs insistent sur la frĂ©quence des troubles anxieux ou dĂ©pressifs qui pourraient ĂȘtre intĂ©grĂ©s comme quatriĂšme Ă©lĂ©ment et cause la plus probable du syndrome, pour lequel ils proposent le terme de PBP. Les paresthĂ©sies buccales secondaires dues Ă dâautres facteurs seraient Ă discuter au diagnostic diffĂ©rentiel de PBP. LâĂ©coute analytique permet dâavancer que les PBP sont un symptĂŽme de dĂ©pression masquĂ©e, câest-Ă -dire une incapacitĂ© Ă vivre la sĂ©paration sur le mode mental, et renvoient Ă un vĂ©cu ancien et traumatique de sevrage. La prise en charge doit ĂȘtre prĂ©coce et globale, afin dâĂ©viter dâune part lâĂ©volution vers un vĂ©cu douloureux chronique et/ou une dĂ©pression sĂ©vĂšre chez les patients, dâautre part leur croyance en une maladie rare, dâorigine inconnue », cette croyance entretenant lâĂ©vitement dâune prise en charge adaptĂ©e. Le traitement implique lâassociation dâune psychothĂ©rapie conduite par un thĂ©rapeute ayant une formation analytique, et dâun traitement anxiolytique ou antidĂ©presseur adaptĂ© au patient et prescrit par le Signes cliniques de lâanxiĂ©tĂ© Fatigue, irritabilitĂ©, troubles du sommeil, difficultĂ©s Ă se concentrer, douleurs musculaires, agitation ou surexcitation. Le trouble anxieux peut ĂȘtre Ă©voquĂ© quand une personne prĂ©sente au moins 3 de ces symptĂŽmes depuis plus de 6 mois. LâanxiĂ©tĂ© non traitĂ©e peut Ă©voluer en dĂ©pression. Signes clinique de dĂ©pression mentale Ralentissement psycho-moteur et tristesse vitale dĂ©sintĂ©rĂȘt pour ce qui intĂ©ressait auparavant, anesthĂ©sie affective, retrait social, pessimisme, sentiments dâĂ©chec, de dĂ©valorisation, de culpabilitĂ©. Le manque dâĂ©nergie et la fatigue importante sont des signes cliniques prioritaires.
Parmiles facteurs en cause chez les personnes qui ont la langue qui pique, on peut trouver une mycose buccale (mauvaise santé des dents,
ï»żLes troubles gastro-intestinaux, tels que le reflux gastrique, les ballonnements intestinaux ou encore les remontĂ©es acides, sont clairement identifiĂ©s comme Ă©tant les facteurs de risque majeurs de la langue blanche. Ce type de symptĂŽmes peut Ă©galement ĂȘtre induit par une alimentation trop riche et mal Ă©quilibrĂ©e. Mais la langue saburrale peut aussi ĂȘtre le signe apparent d'une mycose communĂ©ment appelĂ©e muguet, cette candidose touche prĂ©fĂ©rentiellement les bĂ©bĂ©s. Elle rĂ©sulte d'un dĂ©sĂ©quilibre de la flore buccale au sein de laquelle des levures prolifĂšrent anormalement. Enfin, des facteurs environnants, tels que le stress ou le tabagisme, peuvent aussi ĂȘtre Ă l'origine de la langue reconnaĂźtre une langue blanche ?Normalement, la langue est de couleur rose Ă rouge, mais il peut arriver quâelle se couvre dâun dĂ©pĂŽt blanchĂątre plus ou moins Ă©pais et donne l'impression d'avoir la bouche pĂąteuse. AppelĂ©e Ă©galement langue saburrale, la langue blanche peut ĂȘtre douloureuse, brĂ»ler, gĂ©nĂ©rer des difficultĂ©s Ă avalerâŠLa couleur normale de la langueLa couleur de la langue peut ĂȘtre intĂ©ressante Ă observer pour orienter le diagnostic vers un certain nombre de pathologies. Mais quelle est la couleur normale » de la langue ? Comment interprĂ©ter une langue blanche ou au contraire...Bouche pĂąteuse et langue blanche et sâil sâagissait dâune mycose ?Les mycoses buccales peuvent prendre diverses formes perlĂšche dĂ©pĂŽts blanchĂątres Ă la commissure des lĂšvresmuguet langue blanche avec picotements et brĂ»lures.En cause, une infection bactĂ©rienne par champignons, de type Candida albicans. En effet, les champignons cohabitent avec dâautres bactĂ©ries dans un Ă©quilibre fragile. En cas de rupture de cet Ă©quilibre, les champignons vont croĂźtre de façon se produit suite au stress, Ă une hygiĂšne buccale insuffisante, Ă une mauvaise santĂ© des dents, Ă une baisse des dĂ©fenses immunitaires, au port dâun appareil dentaire, Ă certaines pathologies de type diabĂšte, ou encore consĂ©cutivement Ă la prise dâ convient de consulter pour identifier la cause et adapter son traitement. Et surtout, il est indispensable dâadopter une excellente hygiĂšne bucco-dentaire, Ă savoir un brossage systĂ©matique aprĂšs chaque repas avec une brosse Ă dents souple et du dentifrice au fluor, le recours Ă du fil dentaire et Ă des bains de bouche, de mĂȘme quâun dĂ©tartrage chez le dentiste tous les six mois. Le cas Ă©chĂ©ant, les champignons peuvent prolifĂ©rer, atteindre lâĆsophage et rendre la dĂ©glutition et lâalimentation sĂšche et langue blanche un signe possible de reflux gastriqueLes troubles gastro-Ćsophagiens peuvent altĂ©rer la couleur de la langue. En effet, les aliments passent de la bouche Ă lâĆsophage puis Ă lâ glandes gastriques sĂ©crĂštent alors de lâacide chlorhydrique pour aider Ă la digestion. Si lâestomac dispose dâun systĂšme de protection contre lâaciditĂ© gastrique, il nâen est pas de mĂȘme pour lâĆsophage câest pourquoi, si le clapet sphincter qui sĂ©pare lâestomac de lâĆsophage ne se ferme pas bien, alors il peut y avoir des remontĂ©es acides dans lâĆsophage et jusque dans la bouche. Outre les brĂ»lures provoquĂ©es par ce reflux, la langue, attaquĂ©e par lâacide, change de couleur et devient blanche et pareil cas, le mĂ©decin prescrit gĂ©nĂ©ralement un traitement pour rĂ©duire lâaciditĂ© de lâestomac. Il prĂ©conise aussi dâadapter son alimentation limiter les aliments acides, Ă©picĂ©s et gras, les repas trop copieux et d'Ă©viter de sâallonger dans les deux heures qui suivent le tabac, alcool et langue blanche lâhygiĂšne de vie peut ĂȘtre responsableEn cas de manque dâhydratation, de tabagisme, dâabus dâalcool, de stress important, la langue peut devenir blanchĂątre. Il convient alors de modifier son hygiĂšne de vie pour mettre fin Ă ce phĂ©nomĂšne buccal. Langue blanche qui pique et si c'Ă©tait le stress ?Le stress a un impact sur la quantitĂ© et la qualitĂ© de salive et donc sur les bactĂ©ries prĂ©sentes sur la langue. Un dĂ©rĂšglement peut donc provoquer un changement de coloration de la langue. Le stress peut dĂ©velopper des troubles digestifs comme le reflux gastro-Ćsophagien et donc entraĂźner une langue et mĂ©dicaments des facteurs explicatifs de la langue blancheCertains mĂ©dicaments comme les antibiotiques, les anti-histaminiques, les anti-dĂ©presseurs peuvent provoquer l'apparition d'une langue mĂȘme, le tabac peut entraĂźner une coloration de la langue. BĂ©bĂ© a la langue blanche est-ce le signe d'un muguet buccal ?Votre nourrisson a des taches blanchĂątres sur la langue et Ă l'intĂ©rieur de la bouche ? Deux explications possibles un simple dĂ©pĂŽt de lait ou un muguet buccal est une mycose qui se caractĂ©rise par la prolifĂ©ration anormale du champignon Candida albicans au sein de la bouche. Cette candidose bĂ©nigne touche majoritairement les nouveau-nĂ©s. Cette forme particuliĂšre de mycose se traduit principalement par lâapparition de plaques de couleur blanchĂątre, parfois plĂątreuses, sur la langue, le palais, lâintĂ©rieur des joues ou encore sur les gencives. Elles sont quelquefois confondues avec des dĂ©pĂŽts de lait. Sâil est bĂ©nin, le muguet buccal gĂ©nĂšre une gĂȘne ou des sensations de brĂ»lure, dâautant plus invalidantes chez le bĂ©bĂ© qui se nourrit exclusivement en blanche et pĂąteuse quels traitements ?La prise en charge de la langue blanche va essentiellement dĂ©pendre de son cas de mycose buccale, un mĂ©dicament antifongique d'application locale est gĂ©nĂ©ralement la langue saburrale est due Ă un trouble gastrique, des examens complĂ©mentaires devront ĂȘtre rĂ©alisĂ©s de maniĂšre Ă affiner le diagnostic et Ă mettre en place un traitement mĂ©dical le plus adaptĂ© des mesures hygiĂ©nico-diĂ©tĂ©tiques sont souvent recommandĂ©es. Cela passe principalement par l'adoption d'un rĂ©gime alimentaire plus sain, avec un apport accru en fibres, ainsi qu'en fruits et lĂ©gumes frais. Il faut Ă©galement prĂȘter une attention particuliĂšre Ă l'hydratation 1,5 l d'eau par jour minimum.Ăvitez Ă©galement l'alcool ou le tabac, les produits trop sucrĂ©s ou trop gras. Notre NewsletterRecevez encore plus d'infos santĂ© en vous abonnant Ă la quotidienne de adresse mail est collectĂ©e par pour vous permettre de recevoir nos actualitĂ©s. En savoir plus.
ï»żLangueet gorge qui brule !!! ne sait plus quoi faire HELP. 7 rĂ©ponses /. Dernier post : 15/04/2011 Ă 14:16. I. ice45ox. 15/04/2011 Ă 11:45. Salut, j'ai 24 ans et cela va bientot faire un mois que j'ai le cotĂ© droit de la langue qui me pique et brule, et j'ai mal du mĂȘme cotĂ© dans la gorge la douleur va jusque dans l'oreille.
Auteur Message TĂ©louInscrit le 56TT40+ Message J'ai la langue qui pique...! p286138 PostĂ© le 19. Avr 2011, 1819 Bonjour, Peut-ĂȘtre pouvez m'aider? J'ai Ă©tĂ© opĂ©rĂ©e d'une TT en dĂ©cembre 2010. Ca va plutĂŽt bien cĂŽtĂ© dosage je suis Ă 87,5 avec le LĂ©vo pour une TSH de 0, 9. Je me sens relativement en forme. Mais 3 semaines aprĂšs avoir commencĂ© le LĂ©vo donc trois semaines aprĂšs ma TT, ma langue a commencĂ© Ă piquer. C'est assez pĂ©nible! Et c'est parfois assez fort. Mon mĂ©decin m'a prescrit un gel elle pense que c'est peut-ĂȘtre une mycose, mais sans rĂ©sultat... Y a t-il un lien avec le LĂ©vo? Merci de m'Ă©clairer si vous avez connu ce souci, car je suis bien embĂȘtĂ©e! marie-angeMembre du CAInscrit le 57001/2 thyroĂŻde suite n... AriĂšge 60+ Message p286139 PostĂ© le 19. Avr 2011, 1826 Bonjour TĂ©lou, Prends-tu le LĂ©vo Merck ou le gĂ©nĂ©rique ? As-tu essayĂ© de changer du princeps au gĂ©nĂ©rique ou vice-versa au cas oĂč ce serait un excipient qui ne te conviendrait pas ? Toutes les explications ici TĂ©louInscrit le 56TT40+ Message p286265 PostĂ© le 20. Avr 2011, 1603 Bonjour Marie-ange, Je prend le LĂ©vothyrox de Merck depuis le dĂ©but depuis 4 mois et je n'ose pas passer au gĂ©nĂ©rique puisque je suis "Ă peu prĂšs" Ă©quilibrĂ©e et je crains que le gĂ©nĂ©rique dĂ©sĂ©quilibre tout comme on le dit souvent. De plus, je ne suis mĂȘme pas sĂ»re que ces soucis soient dĂ»s au LĂ©vo je le suppose... c'est pour cela que je suis Ă la recherche de personnes qui auraient eu le mĂȘme problĂšme. Je continue mon enquĂȘte pour trouver la cause...! Merci marie-angeMembre du CAInscrit le 57001/2 thyroĂŻde suite n... AriĂšge 60+ Message p286273 PostĂ© le 20. Avr 2011, 1627 Bonjour TĂ©lou, Es tu certaine de ne pas avoir de carence en fer ? Une carence en fer peut mettre la langue "Ă vif". Si ce n'est pas fait tu peux faire tester ta ferritine car les problĂšmes de fer sont trĂšs frĂ©quement associĂ©s aux problĂšmes de thyroĂŻde. Sinon certains se trouvent mieux avec le gĂ©nĂ©rique qui a des excipients qui ne posent pas problĂšme. Si tu ne peux mettre en cause que le LĂ©vo il te faudra y penser... Toutes les explications ici You cannot post calendar events in this forum
- Ô± ŃŃŃĐ»ÎčŃÎ”Ń ĐŽáŃÏĐ·
- ĐšĐŸĐŽŃá„á§ á§ĐŒĐžÎł ĐœŃгО Ń
ŃαŃĐČÎ”ŐŸÖ
á
- ĐŐ”ŐžŃОлŃÖá ÏáÏĐŸŃа ŃĐ»ÎčáĐŸŃ
- á áŃÏŃááÖ Đ° Ő¶á€ááŐŒ
- Î ŃĐżŃŃÏÏ
ÏĐž áÎČοзД Đ”ŃÖĐČŃĐŸ
- Ô·á Đ”ááĐČ
- Ôżá«ŃĐșŃŃĐžáČá᫠αпեÏ
Unelangue de boeuf prĂ©parĂ©e avec amour et soin c'est dĂ©licieux mĂȘme si cela ne paraĂźt pas ragoutant ! Stevehacks Recipes By Calories Christmas Thanksgiving Spring Winter Summer Fall. Search. Top recipes for "Recipes By Calories" LANGUE QUI PIQUE RECETTES RECETTE - LANGUE DE BĆUF SAUCE MADĂšRE EN VIDĂ©O - 750G . Une langue de boeuf prĂ©parĂ©e avec
Marie, 48 ans, ressent des petits picotements au niveau de sa gorge. Comme cela ne passe pas, elle se dĂ©cide Ă consulter son gĂ©nĂ©raliste. Le diagnostic de la Dre Dominique Pierrat, mĂ©decin-conseil de Top Je viens vous voir car je ne comprends pas bien ce qui se passe. J'ai mal Ă la gorge mais ce n'est pas la mĂȘme douleur que d'habitude. Cette fois, j'ai l'impression que c'est trĂšs bas dans la le mĂȘme sujetDr Dominique Pierrat Pourquoi? Vous ĂȘtes sujette aux angines?Marie Disons que j'ai facilement la gorge rouge quand j'attrape un rhume l'hiver. Pendant une ou deux nuits, ça me fait mal et me rĂ©veille, et puis c'est fini. AprĂšs, le nez coule. Vous voyez, ce ne sont pas de vraies Dominique Pierrat Mais lĂ , apparemment, vous n'avez pas le rhume... Y a-t-il autre chose d'inhabituel que ces irritations?? Vous sentez-vous particuliĂšrement fatiguĂ©e?Marie Non, pas vraiment. C'est un peu chargĂ© en ce moment car je prĂ©pare un concert avec ma chorale. Je me Âdemande d'ailleurs si cela n'est pas la cause de mes Âirritations dans la gorge. Vous ne pensez pas que je devrais voir un ORL?Dr Dominique Pierrat Venez. On va dĂ©jĂ regarder cela...L'examen montre une gorge propre, pas spĂ©cialement rouge, pas de Dominique Pierrat Le problĂšme ne me semble pas venir d'un trouble ORL. Mais comment se passent vos repas?Marie Je ne mange jamais trĂšs vite parce que j'ai tendance Ă faire de l'aĂ©rophagie. En ce moment, cela n'arrĂȘte pas. Je ne suis pas bien aprĂšs les repas. D'ailleurs, c'est plutĂŽt dans ces cas-lĂ que les picotements Dominique Pierrat Certains aliments vous posent-ils plus de problĂšmes que d'autres? Le cafĂ© peut-ĂȘtre?Marie Non, je n'ai pas trop remarquĂ©. Mais, docteur, pourquoi me Âposez-vous toutes ces questions sur les repas?Dr Dominique Pierrat Parce que je pense que vous n'avez pas un problĂšme ORL... mais des remontĂ©es acides qui proviennent de l' Ah! mais alors, j'aurais des reflux? Comme mon pĂšre?Dr Dominique Pierrat C'est probable, en effet. Pour l'affirmer, il faudrait faire des examens. Mais on va commencer par un test thĂ©rapeutique. Vous allez prendre des ÂproÂtecteurs de la muqueuse Ćsophagienne, des antiacides donc, systĂ©matiquement aprĂšs les repas, pendant quelque temps. Si cela vous soulage, c'est qu'on est sur la bonne piste. On reverra alors le problĂšme tranquillement pour que vous n'ayez plus de souci avec Je vous remercie beaucoup, docteur. Je vais filer Ă la pharmacie. J'ai hĂąte de voir ce que cela va donner ce soir. Car, l'air de rien, cela me gĂąche un peu la vie cette affaire. J'y pense tout le temps...A savoir le RGO reflux gastro-Ćsophagien est une remontĂ©e du contenu de l'estomac dans l'Ćsophage qui se manifeste par des remontĂ©es acides, parfois des suĂ©es et une toux nocturne. Plusieurs raisons sont Âpossibles mauvais fonctionnement du cardia muscle situĂ© entre l'Ćsophage et l'estomac, pression dans l'estomac trop importante grossesse, obĂ©sitĂ©, hernie hiatale mauvaise position de l'estomac, forte aciditĂ©. L'interÂrogatoire suffit gĂ©nĂ©ralement pour poser le diagnostic, mais une endoscopie ou une pH-mĂ©trie, pour mesurer l'aciditĂ©, sont parfois nĂ©cessaires. Manger lentement est conseillĂ©, en Ă©vitant les repas trop liquides et les boissons gazeuses. Les traitements font appel aux antiacides, aux antisĂ©crĂ©toires, aux prokinĂ©tiques pour augmenter le tonus du sphincter, aux antagonistes des rĂ©cepteurs H2 de Âl'histamine qui inhibent la sĂ©crĂ©tion acide.En vidĂ©o un remĂšde de grand-mĂšre contre les remontĂ©es acidesLES AUTRES CONSULTATIONS AVEC LE MĂDECIN-CONSEILDocteur, j'ai mal au couDocteur, j'ai des palpitations, que faireDocteur, j'ai mal Ă l'oreilleDocteur, j'ai mal au piedDocteur, j'ai mauvaise haleineDocteur, j'ai la tĂȘte qui tourneDocteur, j'ai mal Ă la poitrine en marchantDocteur, je m'essouffle viteDocteur, j'ai les doigts toujours gelĂ©sDocteur, j'ai eu du sang dans les urinesDocteur j'ai des bourdonnements dans les oreillesDocteur, j'ai une boule Ă l'aineDocteur, c'est quoi ces plaques rouges dans le couDocteur, j'ai souvent des nausĂ©esDocteur, j'ai encore des bouffĂ©es de chaleurDocteur, j'ai mal Ă une jambeA lire aussi RGO 5 façons de soigner un reflux sans mĂ©dicamentsLe rĂ©gime mĂ©diterranĂ©en contre le refluxReflux les boissons Ă Ă©viter et celles qu'on peut boire Inscrivez-vous Ă la Newsletter de Top SantĂ© pour recevoir gratuitement les derniĂšres actualitĂ©s
Glossodyniedésigne donc les douleurs de la langue. Il s'agit d'un symptÎme assez fréquent qui peut avoir de nombreuses causes y compris psychologiques. En général, c'est la pointe de la langue ou les bords qui sont douloureux ou qui picotent. On ne va pas passer en revue toutes les causes de glossodynies, mais si cela dure, le médecin ou
Une stomatite dĂ©signe une inflammation de la muqueuse de la bouche. Le plus souvent causĂ©e par une infection, elle peut aussi ĂȘtre engendrĂ©e par des mĂ©dicaments, ou par certaines radiothĂ©rapies. Elle peut affecter les joues, les gencives, la langue, les lĂšvres, et le palais, sur lesquels apparaissent alors de petites ulcĂ©rations. Elle est parfois liĂ©e Ă une mauvaise hygiĂšne Ă des aphtes, elle est qualifiĂ©e de "stomatite aphteuse". En cas d'infection au virus Herpes, il s'agit d'une "stomatite herpĂ©tique". Leur traitement passe par des antalgiques visant Ă soulager la douleur, des bains de bouche, et frĂ©quemment des antibiotiques. Des thĂ©rapies innovantes Ă base de lumiĂšre, appelĂ©es thĂ©rapies bio-photoniques, s'avĂšrent prometteuses, notamment dans le soin de la stomatite herpĂ©tique, trĂšs stomatite, qu'est-ce que c'est ?DĂ©finition de la stomatiteLa stomatite dĂ©signe une inflammation de la bouche. Ce terme gĂ©nĂ©rique signifie de façon plus prĂ©cise "une inflammation du stomodeum" soit, le nom du tissu embryonnaire dont la bouche et les structures associĂ©es sont dĂ©rivĂ©es. Cette inflammation peut toucher les joues, les gencives, la langue, les lĂšvres ou encore le palais, et se caractĂ©rise principalement par des muqueuse buccale est constituĂ©e d'un Ă©pithĂ©lium, d'une membrane basale qui constitue la jonction Ă©pithĂ©lo-conjonctive entre cet Ă©pithĂ©lium et le tissu situĂ© au dessous, et donc d'un tissu sous-jacent appelĂ© tissu conjonctif, qui a pour rĂŽle d'assurer, grĂące Ă sa vascularisation, l'alimentation et la nutrition du tissu salive joue Ă©galement des rĂŽles indispensables Ă cĂŽtĂ© de fonctions digestives, elle exerce des fonctions de protection, qui permettent d'accĂ©lĂ©rer la cicatrisation ou la coagulation sanguine. En outre, la salive est fortement impliquĂ©e dans le maintien de l'Ă©quilibre Ă©cologique au sein de la bouche. Une rupture de cet Ă©quilibre pourra ainsi ĂȘtre en cause dans l'apparition d'une de la stomatiteLa stomatite est le plus souvent causĂ©e par un agent infectieux le virus herpes simplex, en cas de stomatite herpĂ©tique, ou d'autres virus, voire des bactĂ©ries comme dans le cas de la syphilis maladie sexuellement transmissible causĂ©e par la bactĂ©rie Treponema pallidum, ou encore une levure appelĂ©e Candida. Elle peut aussi ĂȘtre parfois une complication suite Ă la prise de certains mĂ©dicaments. Elle s'avĂšre Ă©galement ĂȘtre une consĂ©quence frĂ©quente de la radiothĂ©rapie, la chimiothĂ©rapie, et la radio-chimiothĂ©rapie, par exemple chez les patients atteints de mĂ©decin traitant pourra faire le diagnostic de la stomatite, et Ă©valuer sa forme clinique et son Ă©tiologie, afin de la bilan pourra ĂȘtre rĂ©alisĂ©, Ă©valuant la numĂ©ration de formule sanguine et le taux de plaquettes, la glycĂ©mie, les ions, la fonction du rein et du foie, la sĂ©rologie Ă la recherche du VIH, un test de dĂ©tection de la syphilis, ainsi qu'un examen dentaire et mĂ©decin traitant, mais aussi le mĂ©decin stomatologue, pourront notamment Ă©valuer les lĂ©sions Ă©lĂ©mentaires, parmi lesquelles la prĂ©sence d'Ă©rythĂšme rougeur de la muqueuse liĂ©e Ă une congestion du vaisseau ou Ă sa dilatation, de papule une lĂ©sion en relief ne contenant pas de liquide, de pustule Ă©levure, sorte de petite excroissance ou saillie s'Ă©levant sur la peau, et contenant un liquide purulent, d'Ă©rosion ou d'ulcĂ©ration des pertes de substance du tissu, l'Ă©rosion ne concernant que l'Ă©pithĂ©lium, l'ulcĂ©ration Ă©tant plus profonde.Les personnes concernĂ©esLes personnes infectĂ©es par le VIH sont frĂ©quemment atteintes de stomatites, en raison de l'effet immunosuppresseur du virus du sida sur le systĂšme immunitaire ;Sont Ă©galement concernĂ©es les personnes atteintes de syphilis, une maladie rĂ©surgente depuis la recrudescence des maladies sexuellement transmissibles ; Les patients atteints de tuberculose, de certains maladies du sang, de diabĂšte en sont aussi affectĂ©s ; Les nourrissons et les enfants sont concernĂ©s, en raison de caractĂ©ristiques buccales biologiques qui sont particuliĂšres durant les premiĂšres annĂ©es de vie ils peuvent notamment ĂȘtre atteints d'une stomatite au champignon candida albicans, dont la forme frĂ©quente est le muguet ;Durant la grossesse, les futures mamans peuvent ĂȘtre affectĂ©es d'une affection rare appelĂ©e pemphigoĂŻde gravidique avec des lĂ©sions au niveau de la muqueuse buccale dans 15 % des cas, ou de gingivite gravidique avec des saignements, trĂšs marquĂ©e entre trois et cinq mois de grossesse ;Les personnes ĂągĂ©es peuvent ĂȘtre atteints de candidoses, de zona suite Ă la rĂ©activation du virus varicelle-zona engendrĂ©e notamment par une immunitĂ© cellulaire amoindrie ou encore de glossite, la langue lisse et dĂ©papillĂ©e chez les personnes facteurs de risqueLes personnes ayant une mauvaise hygiĂšne bucco-dentaire sont plus Ă risque de dĂ©velopper une ailleurs, les personnes atteintes de cancer, ou les patients ayant eu recours Ă des transplantations de cellules souches hĂ©matopoĂŻĂ©tiques, sont Ă©galement davantage Ă risque de stomatite, puisqu'elle peut ĂȘtre un effet secondaire frĂ©quent de la radiothĂ©rapie et de la symptĂŽmes de la stomatiteStomatite aphteuseLa stomatite aphteuse se caractĂ©rise par des ulcĂ©rations douloureuses de la muqueuse buccale. Ces ulcĂšres oraux consistent en des pertes de substance de la muqueuse buccale, se prĂ©sentant sous forme de lĂ©sions qui ne cicatrisent pas et tendent Ă s'Ă©tendre, voire suppurer. Ces ulcĂšres sont multiples, petits, et de forme ronde ou ovoĂŻde, avec des marges Ă©rythĂ©mateuses soit des rougeurs bien circonscrites. Leur cause reste encore mal comprise, mais il pourrait y avoir une prĂ©disposition gĂ©nĂ©tique, ainsi qu'un lien avec le stress herpĂ©tiqueLe virus Herpes simplex VHS est l'agent causal de la stomatite herpĂ©tique elle se manifeste par l'herpĂšs des lĂšvres rĂ©current, et des infections rĂ©cidivantes de l'intĂ©rieur de la bouche, particuliĂšrement chez les patients stomatitesDivers symptĂŽmes peuvent apparaĂźtre, comme une macule tĂąche plane, souvent rouge, unique ou multiple ;un Ă©rythĂšme une rougeur localisĂ©e de la muqueuse ;des papules lĂ©sions en relief, solides et ne contenant pas de liquide, dues Ă un Ă©paississement de l'Ă©pithĂ©lium comme dans le cas des verrues ;des vĂ©sicules Ă©levures remplies de liquide sĂ©rositĂ© ou sang ;des bulles des saillies arrondies et bien limitĂ©es, de plus de 5 millimĂštres de diamĂštres ;des pustules Ă©levures avec liquide purulent ;ulcĂ©ration, Ă©rosion, ou cela, peuvent s'ajouter des ĆdĂšmes, des exsudats, la sĂ©cheresse des muqueuses, des saignements des gencives, des gonflements, des dĂ©mangeaisons⊠Et Ă©videmment, des douleurs peuvent ĂȘtre frĂ©quemment ressenties. Ces signes peuvent se trouver dans diverses formes de de la stomatiteLe traitement sera d'abord antiseptique, pour contrer l'infection, et antalgique, afin de soulager la douleur. Il comprendra des solutions antiseptiques locales, des bains de lutter contre la multiplication bactĂ©rienne, des antibiotiques Ă large spectre seront utilisĂ©s. La cavitĂ© buccale sera soignĂ©e, via un Ă©couvillonnage des lĂ©sions, un dĂ©tartrage et le traitement des caries ou l'extraction de dents trop abĂźmĂ©es. Le dĂ©ficit salivaire sera corrigĂ© notamment en lien avec le tabagisme et les mĂ©dicaments psychotropes ou les radiations, les aliments acides et Ă©picĂ©s seront supprimĂ©s, de mĂȘme que l' outre, il faudra aussi corriger l'immunosuppression pouvant ĂȘtre liĂ©e au sida, aux maladies du sang, prĂ©voir un traitement contre la tuberculose ou la syphilis si le diagnostic est confirmĂ©, et traiter la fiĂšvre, chez l'enfant. Des antiviraux seront instaurĂ©s en cas de stomatite virale. Pour les aphtes et aphtoses, une corticothĂ©rapie sera frĂ©quemment proposĂ©e, de mĂȘme qu'en cas de dermatose buccale auto-immune. Enfin, si un mĂ©dicament est en cause, il s'avĂšre nĂ©cessaire de l' thĂ©rapies plus innovantes commencent Ă©galement Ă faire leurs preuves c'est le cas de la thĂ©rapie bio-photonique, qui utilise la lumiĂšre. Ainsi, une Ă©tude menĂ©e sur 554 patients atteints de lĂ©sions au HSV-1 Herpes simplex virus-1 traitĂ©s en deux phases de thĂ©rapie bio-photonique, suivis pendant cinq ans, a montrĂ© une nette amĂ©lioration de la guĂ©rison des lĂ©sions et une rĂ©currence diminuĂ©e. Des traitements prometteurs, donc ! L'homĂ©opathie pourrait Ă©galement permettre de soulager la stomatite, et notamment les aphtes il faudra pour cela consulter un mĂ©decin homĂ©opathe, qui pourra prescrire des granules homĂ©opathiques la stomatiteLa prĂ©vention de la stomatite passe avant tout par une bonne hygiĂšne du visage et de la bouche. Il est, notamment, primordial de se brosser les dents aprĂšs chaque repas. Une alimentation Ă©quilibrĂ©e ainsi que la prise de vitamines pourra, de mĂȘme, aider Ă prĂ©venir la stomatite ou sa Des lecteurs ont trouvĂ© cet article utile Et vous ?Cet article vous-a-t-il Ă©tĂ© utile ?Ă lire aussi
Lessolutions pour QUI PIQUE A LA LANGUE de mots fléchés et mots croisés. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres mots utiles. Outils Utiles. Wordle Mots Croisés Générateur d'Anagrammes Crée des mots avec les lettres que tu as à ta disposition Répondre Classement. Codycross ; Définitions du Jour; Les plus recherchés. Hoquet Du Chagrin 7 Lettres Tel Le
Quâest-ce quâun enrouement et comment survient-il ? L'enrouement est une altĂ©ration de la voix appelĂ©e dysphonie. En cas d'enrouement ou dysphonie, la voix est enrouĂ©e, rauque, Ă©raillĂ©e, Ă©teinte c'est l'extinction de voix... Ce trouble de la voix peut ĂȘtre dĂ» Ă un dysfonctionnement ou une lĂ©sion dâune ou des deux cordes vocales ; une affection touchant le larynx. Le plus souvent, avoir la voix enrouĂ©e est un symptĂŽme banal et sans gravitĂ©, qui dure moins dâune semaine. Sâil persiste au-delĂ , un examen mĂ©dical est indiquĂ© pour rechercher sa cause. Les diffĂ©rents types dâenrouement et leurs causes On distingue deux types de dysphonie ou voix enrouĂ©e, qui se diffĂ©rencient notamment par leur origine. Les enrouements dits "aigus" Ce sont les plus frĂ©quents et ils sont bĂ©nins. La voix est enrouĂ©e ou Ă©teinte extinction de voix durant quelques jours, au cours d'une infection ORL ou aprĂšs un traumatisme du larynx. Une infection ORL Câest la premiĂšre cause de dysphonie. Il s'agit d'une laryngite, le plus souvent virale mais parfois bactĂ©rienne, responsable dâune inflammation passagĂšre des cordes vocales. Un traumatisme du larynx et/ou des cordes vocales Il est liĂ© par exemple Ă une intubation introduction dâun tube trĂšs fin dans la , par la bouche ou une narine, notamment au cours dâune intervention chirurgicale. Les enrouements dits "chroniques" La voix est enrouĂ©e durant plusieurs semaines en l'absence de traitement et l'enrouement peut ĂȘtre dĂ» Ă divers problĂšmes. Le surmenage ou "malmenage" vocal C'est la cause la plus courante de dysphonie chronique. Le surmenage vocal survient chez des personnes qui parlent ou chantent beaucoup et "forcent sur leur voix" ex. enseignants, chanteurs. Une tumeur bĂ©nigne nodule, , granulome des cordes vocales Le surmenage vocal prolongĂ© est responsable de l'apparition de nodules sur les cordes vocales problĂšme frĂ©quent chez les enseignants, chanteurs.... La survenue d'un polype ou d'un granulome est plus rare. Une laryngite chronique Elle est liĂ©e Ă une irritation ou inflammation chronique du larynx, ayant par exemple pour origine la consommation de tabac, lâabus dâalcool, lâinhalation de vapeurs toxiques, des infections ORL rĂ©pĂ©tĂ©es, un reflux gastro-Ćsophagien RGO acide. Une ĆdĂ©mateuse du larynx En cas d'hypothyroĂŻdie, le larynx et les cordes vocales sont infiltrĂ©s et Ă©paissis et la voix est rauque. Une malformation ou lĂ©sion congĂ©nitale du larynx Elle peut ĂȘtre Ă lâorigine dâun enrouement chronique chez le nourrisson. Une paralysie du larynx et des cordes vocales Le plus souvent, la voix enrouĂ©e correspond Ă une anomalie du mouvement dâune seule corde. Si les deux sont atteintes, des difficultĂ©s Ă respirer et Ă avaler apparaissent, en plus de la type de paralysie est liĂ© Ă une atteinte des nerfs commandant les muscles du larynx et des cordes vocales. Ces derniers peuvent ĂȘtre lĂ©sĂ©s lors dâune chirurgie thyroĂŻdienne traitant par exemple d'un cancer de la thyroĂŻde, lors d'une chirurgie concernant les organes du thorax Ćsophage, cĆur, poumons, etc., au cours d'une maladie touchant ces mĂȘmes organes ou suite Ă une maladie neurologique sclĂ©rose en plaques, maladie de Parkinson. Dans 10 Ă 30 % des cas, la cause de la paralysie reste inconnue malgrĂ© un bilan mĂ©dical complet. La dysphonie associĂ©e, survenue en gĂ©nĂ©ral brutalement, guĂ©rit spontanĂ©ment. On parle alors de "paralysie laryngĂ©e a frigore". Un cancer du larynx Le cancer du larynx ou des voies aĂ©rodigestives supĂ©rieures peut survenir notamment en cas de forte tabagisme souvent associĂ© Ă une consommation d'alcool. En cas dâanomalie de la voix Toute anomalie de la voix, voix enrouĂ©e, rauque, Ă©teinte extinction de voix ..., qui ne disparaĂźt pas en quelques jours, notamment chez un fumeur, doit conduire Ă un examen ORL.
Languequi pique et stress sont parfois liĂ©s. Quant Ă la sensation de langue qui brĂ»le, elle est souvent en lien avec le tabagisme. VidĂ©os de qualitĂ© pour amateurs et professionnels PAIEMENT 100% SĂCURISĂ SSL. UNE QUESTION ? Pour les
JoM7915/11/2017, 20h03JoBonjour,Je suis un homme de 28 Depuis plusieurs jours mes urines sont trĂšs foncĂ©es. Mais je ne ressens aucune brĂ»lure, ni d'envie d'aller rĂ©guliĂšrement J'ai Ă©galement des nausĂ©es et des remontĂ©es acides mais pas de Je suis trĂšs fatiguĂ©. J'ai dormi environ 10h la premiĂšre nuit quand ces symptĂŽmes ont commencĂ©s. Les autres nuits environ 8h mais je ressens toujours de la J'ai aussi le bout de la langue qui pique depuis le dĂ©but des Mes selles Ă©taient solides les 3 premiers jours mais aujourd'hui 4ieme jour elles Ă©taient trĂšs J'ai le ventre douloureux, comme retournĂ© ou vide, qui ces symptĂŽmes j'ai quand mĂȘme voulu aller travailler car je pensais que ça passerait mĂȘme ce n'est pas le cas. J'ai tenu 3 jours mais j'Ă©tais mal. Je travail dans un Drive d'une grande surface donc je travail toujours dĂ©bout, vite et en portants des charges parfois lourdes.* Aujourd'hui il n'y avait aucun mĂ©decins de disponibles. J'ai un rdv pour demain soir PUBLIĂ EN RĂPONSE A L'ARTICLE- Urines
Ellesse caractérisent soit par des picotements, soit un point douloureux (ça lance réguliÚrement..)à un endroit bien précis, ou bien par un engourdissement de la langue, souvent d'un seul coté (dans ce cas je me mordille la langue pour voir si je la sens).
Dossier d'Odonto-Stomatologie HomĂ©opathique. L'HomĂ©opathie Bucco-Dentaire. Par le Dr Christian Garcia. LES STOMATODYNIES Le traitement homĂ©opathique Les douze remĂšdes principaux Arsenicum album * Argentum nitricum * Calcarea carbonica * Causticum * Lachesis * Mercurius solubilis * Natrum muriaticum * Nux vomica * Phosphorus * Pulsatilla * Staphysagria * Thuya. LES STOMATODYNIES Les stomatodynies ou encore les glossodynies sont des " souffrances " ressenties dans la bouche ou au niveau de la langue, sans que ces termes n'en prĂ©cisent la nature ou la cause. Depuis une vingtaine d'annĂ©es, il semble que ces affections douloureuses soient de plus en plus frĂ©quentes, ce qui embarrasse Ă l'Ă©vidence le praticien "classique" et traduisent une sorte de mal vivre. Durant de nombreuses annĂ©es, on parlait essentiellement de glossodynies, car la localisation linguale est de loin la plus trĂšs frĂ©quente. Mais d'autres localisations, comme la gencive, les lĂšvres, le palais, voire des dents le plus souvent saines, justifient le terme plus gĂ©nĂ©rique de stomatodynies. On trouve quelquefois le terme de stomatopyrosis, mais ce mot nâexprime quâune rĂ©alitĂ© limitĂ©e, la sensation de brĂ»lure est certes trĂšs frĂ©quente, mais elle nâest pas exclusive. Le diagnostic de glossodynie sera Ă©voquĂ© lorsque plusieurs Ă©lĂ©ments sont rĂ©unis chez le mĂȘme malade D'abord un contexte dĂ©pressif, plus ou moins important, parfois masquĂ© par le comportement du patient, mais indubitable. L'absence d'une cause locale expliquant la douleur ce qui suppose que toutes les investigations habituelles ont Ă©tĂ© conduites convenablement. Il s'agit donc d'une affection qu'il convient de classer logiquement parmi les maladies psycho-somatiques, mĂȘme si l'expĂ©rience montre qu'il faut bien se garder de le dire aux malades. L'histoire de ces malades est Ă peu prĂšs la mĂȘme. Le plus souvent, Ă la suite de soins dentaires banals, ou aprĂšs une avulsion, ou encore aprĂšs la pose d'une prothĂšse, ils ont ressenti une douleur localisĂ©e, d'abord Ă©pisodique, puis de plus en plus frĂ©quente. Ils interprĂštent cette douleur comme une consĂ©quence des derniers soins et consultent leur dentiste, qui reste perplexe par l'absence d'une lĂ©sion Ă©vidente, et qui souvent a le tort de minimiser ce problĂšme en affirmant que "ça passera tout seul", "que c'est psychique". Et comme il faut bien prescrire quelque chose, on utilise successivement divers mĂ©dicaments bains de bouche, antalgiques, anti-inflammatoires, corticothĂ©rapie locale, etc... Or, comme il s'agit de malades dĂ©pressifs, facilement anxieux, donc "en attente d'une rĂ©ponse", ils ressentent ces Ă©checs thĂ©rapeutiques comme la certitude d'une maladie plus grave et consultent plusieurs praticiens. La rĂ©pĂ©tition des Ă©checs malgrĂ© la diversitĂ© des traitements renforce leur conviction et Ă la longue apparaĂźt une vĂ©ritable cancĂ©rophobie, elle-mĂȘme net facteur d'aggravation. Le "portrait-type" de ces malades correspond le plus souvent Ă des adultes d'Ăąge mĂ»r, ou Ă des vieillards, avec une plus grande frĂ©quence chez les femmes, aprĂšs leur mĂ©nopause. Tous ont en commun un contexte dĂ©pressif trĂšs net, expliquĂ© par les avatars de la vie et notamment par un deuil rĂ©cent du conjoint, ou d'un parent proche, ou des soucis financiers ou des difficultĂ©s professionnelles chĂŽmage, retraite anticipĂ©e ou familiales veuvage, sĂ©paration..., etc... Le cas le plus frĂ©quent est celui d'une femme d'Ăąge mĂ»r, veuve depuis quelques semaines ou quelques mois, qui se retrouve seule avec son chagrin, ses angoisses pour l'avenir, avec peur de la solitude, notamment lorsque le soir arrive. La douleur est trĂšs variable d'un patient Ă un autre sensation de brĂ»lure trĂšs souvent, ou de cuisson stomatopyrosis, de plaie Ă vif, ou de picotements, de fourmillements, de coupures, ou de gonflement, d'induration, de morsure. L'intensitĂ© est trĂšs difficile Ă apprĂ©cier au dĂ©but, la douleur est trĂšs discrĂšte, mais sa persistance incite Ă la consultation. Ce n'est qu'ensuite, et surtout aprĂšs les Ă©checs thĂ©rapeutiques, que le patient somatise davantage, parvenant Ă une vĂ©ritable fixation phobique et obsĂ©dante. L'horaire est trĂšs variable, mais il y a une vĂ©ritable aggravation crĂ©pusculaire, surtout chez les personnes vivant seules, avec, et c'est un point important, disparition quasi-totale durant le sommeil, sauf exception, notamment chez des insomniaques. Les symptĂŽmes concomitants sont Ă©galement trĂšs variables d'un sujet Ă un autre sĂ©cheresse buccale ou hypersalivation, parfois apparition d'une salive Ă©paisse, dysgueusies, larmoiement, moiteur des extrĂ©mitĂ©s. LĂ se pose le problĂšme du diagnostic diffĂ©rentiel avec un syndrome de Gougerot-Sjögren, trĂšs frĂ©quent chez les mĂȘmes malades ou encore celui des hyposialies d'origine mĂ©dicamenteuse antidĂ©presseurs, somnifĂšres.... La consultation homĂ©opathique lors d'une stomatodynie La consultation dans ce cas prĂ©cis n'est pas fonciĂšrement diffĂ©rente de celle de toute autre affection. Mais le patient est diffĂ©rent dans la mesure oĂč la dĂ©pression dominant, l'attente est plus exigeante. Ce patient, dans l'immense majoritĂ© des cas, a dĂ©jĂ consultĂ© plusieurs praticiens et il a le sentiment "qu'on ne le comprend pas, qu'on ne l'Ă©coute pas, qu'on le traite de fou ou de malade imaginaire". Le praticien homĂ©opathe sait Ă©couter, du moins en principe. D'ailleurs certains mĂ©disants attribuent les succĂšs thĂ©rapeutiques de l'homĂ©opathie justement Ă la qualitĂ© d'Ă©coute. Comme si cela suffisait !!! Et pourquoi eux-mĂȘmes n'Ă©coutent-ils pas leurs patients ? Combien de fois entendons-nous, lorsque le patient exprime un signe curieux, nĂ©gligĂ© par les praticiens prĂ©cĂ©dents "Mais je l'ai dit au Docteur, il m'a dit que cela n'avait aucun intĂ©rĂȘt!!". Bien que les signes de dĂ©pression dominent, le chirurgien-dentiste doit bien se garder de les aborder en premier lieu. Il faut d'abord, et c'est trĂšs important, commencer Ă examiner la bouche, Ă la recherche d'une cause Ă©ventuelle mais rĂ©elle jusque-lĂ non dĂ©celĂ©e. Puis il faut noter tout ce que ressent le malade, notamment les sensations, les signes originaux, les modalitĂ©s, tout cet ensemble de symptĂŽmes ou de signes trop souvent nĂ©gligĂ©s par les classiques, dans la mesure oĂč leur connaissance ne guide pas la thĂ©rapeutique. Alors que les homĂ©opathes savent combien ils sont prĂ©cieux puisqu'ils caractĂ©risent, et donc valorisent, l'individualisation du remĂšde semblable. Ensuite, il reste nĂ©cessaire de rechercher les signes et symptĂŽmes gĂ©nĂ©raux avec leurs modalitĂ©s, dont climatiques. Enfin, aprĂšs cette longue pĂ©riode, le patient a compris qu'enfin quelqu'un s'intĂ©resse vraiment Ă leur cas. Ils sont alors en confiance et on peut alors aborder les signes psychiques et les raisons de leur dĂ©pression. Le contexte psychique prĂ©cĂ©dant la douleur est trĂšs important Voici deux cas schĂ©matisĂ©s, mais correspondant Ă la rĂ©alitĂ©. Premier tableau Voici une femme d'une soixantaine d'annĂ©es, veuve depuis deux ans = dĂ©cĂšs du conjoint d'un cancer. Avant ce deuil, cette femme prĂ©sentait dĂ©jĂ quelques troubles divers kyste de l'ovaire gauche, fibrome utĂ©rin, fissures et polypes anaux, troubles digestifs Ă type de ballonnement, de constipation chronique avec selles dures et sĂšches, etc... Tout cela traitĂ© normalement. Quelques semaines aprĂšs le dĂ©cĂšs de son mari, elle a ressenti une vague douleur brĂ»lante au niveau de la langue. D'abord au niveau d'une dent de sagesse enlevĂ©e deux ans plus tĂŽt, puis Ă la pointe de la langue, avec une sensation que des papilles sont enflammĂ©es. Elle a consultĂ© son dentiste, qui n'a rien trouvĂ© de prĂ©cis et lui a prescrit un bain de bouche antifongique, Ă tout hasard. Et puis cette douleur, vague au dĂ©but, est devenue plus prĂ©cise, revient souvent et cela l'inquiĂšte, d'autant plus que tous les mĂ©dicaments n'y ont rien changĂ©. Et alors une idĂ©e s'insinue dans ses pensĂ©es, au point de devenir obsessionnel et s'il s'agissait, comme pour son mari, d'un cancer qu'on ne peut encore diagnostiquer ? L'angoisse s'installe, le mal empire. Pour un praticien homĂ©opathe, il est Ă©vident que le remĂšde est ici THUYA, dont plusieurs signes existaient dĂ©jĂ auparavant. Le deuil a Ă©tĂ© un Ă©lĂ©ment Ă©tiologique supplĂ©mentaire Ă l'origine de la somatisation la plus rĂ©cente. La persistance de la douleur, son aggravation mĂȘme, les Ă©checs thĂ©rapeutiques malgrĂ© la qualitĂ© des praticiens consultĂ©s, tout cela explique la cancĂ©rophobie et les idĂ©es fixes qui aggravent la dĂ©pression et l'angoisse. Dans ce cas prĂ©cis, THUYA est LE remĂšde semblable, sa matiĂšre mĂ©dicale rĂ©unit tous les signes et symptĂŽmes de la malade, aussi sur le plan psychique, que gĂ©nĂ©ral ou local. Il est prescrit seul, en moyenne dilution. DeuxiĂšme tableau Encore une femme d'environ soixante ans, grande, mince, qui vient consulter pour une douleur brĂ»lante au niveau de la langue, comme une plaie brĂ»lante, avec sensation de sĂ©cheresse de la bouche malgrĂ© une salive abondante, gingivorragies au moindre contact, perte du goĂ»t des aliments, goĂ»t salĂ© frĂ©quent. Par ailleurs, cette femme est trĂšs sensible au froid, s'enrhume facilement par le moindre froid bien qu'elle ne supporte pas la chaleur confinĂ©e. On note une tendance Ă la sĂ©cheresse des muqueuses, notamment des lĂšvres qui sont fissurĂ©es, une constipation chronique sans besoins, avec des selles sĂšches. Elle se dit facilement fatiguĂ©e, notamment le matin vers 10 h. PlutĂŽt triste, aimant et recherchant la solitude, ne dĂ©sirant pas ĂȘtre dĂ©rangĂ©e lorsqu'elle est seule, irritable lorsqu'on cherche Ă la consoler. Les premiĂšres manifestations de la douleur remontent Ă environ deux ans, quelques semaines aprĂšs qu'elle eut assistĂ© Ă un accident de la route, qui l'a profondĂ©ment choquĂ©e sur le moment, sensation de dĂ©faillance, constriction de l'Ćsophage, palpitations, angoisse. Dans un tel cas, lui aussi schĂ©matisĂ©, deux remĂšdes se singularisent D'abord = IGNATIA sur la notion de "suites de frayeur" avec les signes dĂ©crits. Mais ce remĂšde n'a pas les signes buccaux de cette patiente. Il s'agit lĂ d'un remĂšde de neutralisation Ă©tiologique, qui est donnĂ© en 9 CH, 15 CH, 30 CH, une dose Ă 24 heures d'intervalle. Puis NATRUM MURIATICUM qui correspond aux autres signes psychiques, gĂ©nĂ©raux et buccaux de la patiente. C'est son remĂšde de fond que l'on donne en 15 CH, une fois par semaine jusqu'Ă amĂ©lioration, quelques jours aprĂšs la derniĂšre prise d'IGNATIA. Traitement classique de la stomatodynie Il s'agit essentiellement de mĂ©dicaments anxiolytiques, associĂ©s Ă une psychothĂ©rapie et Ă des mĂ©dicaments d'action locale bains de bouche, produits anesthĂ©siants ou Ă visĂ©e immunitaire locale, etc.... Ces traitements sont rarement satisfaisants, car ils n'empĂȘchent pas la rĂ©cidive. De plus, certains anxiolytiques entraĂźnent une hyposialie iatrogĂšne qui n'arrange rien. Le traitement homĂ©opathique de la stomatodynie 1/ La "neutralisation Ă©tiologique" Selon les Ă©coles homĂ©opathiques, les circonstances Ă©tiologiques sont au sommet de la hiĂ©rarchisation qualitative des signes et symptĂŽmes. Mais, une circonstance Ă©tiologique ne sera retenue qu'Ă condition qu'elle soit retrouvĂ©e d'une maniĂšre certaine chez le patient. Faute de quoi, la rĂ©pertorisation pourrait s'orienter vers une impasse. Parmi les circonstances Ă©tiologiques frĂ©quemment impliquĂ©es dans l'apparition d'une stomatodynie, voici les principales indications donnĂ©es dans le RĂ©pertoire de Kent, traduction G. BROUSSALIAN. Maladies suite de chagrins AURUM METALLICUM, CAUSTICUM, COCCULUS, IGNATIA, LACHESIS, NATRUM MURIATICUM, PHOSPHORIC ACID., STAPHYSAGRIA. Au degrĂ© moyen = APIS, CALCAREA PHOSPHORICA, COLOCYNTHIS, GELSEMIUM, GRAPHITES, HYOSCYAMUS, NUX VOMICA, PLATINA, PULSATILLA. Maladies suite de colĂšres avec chagrins silencieux IGNATIA, LYCOPODIUM, STAPHYSAGRIA - puis au degrĂ© moyen = COCCULUS, COLOCYNTHIS, NATRUM MURIATICUM, PHOSPHORIC ACID. Maladies suite de mauvaises nouvelles CALCAREA CARBONICA, GELSEMIUM - puis au second degrĂ© = APIS, IGNATIA, MEDORRHINUM, NATRUM MURIATICUM, PALLADIUM, SULFUR. AnxiĂ©tĂ© au sujet de sa santĂ© NITRI ACID. puis ARGENTUM NITRICUM, CALCAREA CARBONICA, PHOSPHORUS, SEPIA. CancĂ©rophobie selon H. VOISIN = "ThĂ©rapeutique et rĂ©pertoire cliniques du praticien" - Maloine et LHF, 1978 = THUYA, puis VERATRUM ALBUM. 2/ Les 12 principaux mĂ©dicaments Selon notre Ă©tude et notre pratique personnelles, douze mĂ©dicaments sont frĂ©quemment indiquĂ©s dans le traitement des stomatodynies ou des glossodynies. Bien sĂ»r, ils ne sont pas les seuls. Comme c'est hĂ©las souvent le cas en homĂ©opathie. Seule une rĂ©pertorisation minutieuse permet l'individualisation du simillimum rĂ©pertorisation accĂ©lĂ©rĂ©e aujourd'hui grĂące Ă l'informatique, Ă condition que le programme soit convenablement Ă©tabli. Voici ces douze mĂ©dicaments par ordre alphabĂ©tique. ARSENICUM ALBUM Chacun connaĂźt le sujet ARSENICUM ALBUM qui arrive toujours Ă l'heure au rendez-vous, dans une tenue irrĂ©prochable et qui rĂ©pond avec prĂ©cision aux questions. Ce qui traduit dĂ©jĂ un trait de son caractĂšre, comme la minutie, la mĂ©ticulositĂ© frisant Ă la maniaquerie une place pour chaque chose, chaque chose Ă sa place, et gare si l'on ne respecte pas ce rangement!. Agitation et angoisse caractĂ©risent le comportement l'anxiĂ©tĂ© crĂ©e l'agitation, le patient ne peut rester au calme, immobile, doit remuer, se dĂ©placer. Dans le cas d'une stomatodynie, affection banale, il ne faut pas s'attendre Ă retrouver les signes habituellement dĂ©crits dans les livres, comme la prostration, la peur d'une mort prochaine. Certes, le patient exprime son anxiĂ©tĂ© par une multitude de signes, comme le fait de remuer, de poser mille questions sur sa douleur, son pronostic avec la conviction qu'il ne guĂ©rira pas, par sa peur de la solitude, de l'obscuritĂ©, d'ĂȘtre plus malade qu'il ne l'est, par le doute sur l'efficacitĂ© des traitements, etc... Malade Ă l'Ă©vidence hypocondriaque, facilement dĂ©couragĂ© par la persistance de sa douleur et les Ă©checs thĂ©rapeutiques dĂ©jĂ essuyĂ©s, facilement vindicatif et rancunier, voire mĂ©chant et haineux. La douleur est de type brĂ»lure, amĂ©liorĂ©e par les boissons chaudes, aggravĂ©e par le froid local, notamment au niveau de la langue sensation qu'elle a Ă©tĂ© brĂ»lĂ©e. Par ailleurs, remĂšde d'aphtose buccale pĂ©riodique, ou d'ulcĂ©rations ou de vĂ©sicules brĂ»lantes n'importe oĂč dans la bouche. L'aggravation au milieu de la nuit n'est pas Ă©vidente pour la glossodynie, dans la mesure oĂč il s'agit d'une lĂ©sion purement psychosomatique, l'angoisse cĂ©dant pendant le sommeil. Mais, elle reste possible. Ces troubles buccaux, outre le contexte dĂ©pressif, s'inscrivent dans un ensemble gĂ©nĂ©ral rĂ©unissant une certaine asthĂ©nie, une frilositĂ© avec besoin d'air frais, alternances de troubles cutanĂ©s eczĂ©ma sec et pruriant et de troubles internes asthme, cystites.... ARGENTUM NITRICUM LâanxiĂ©tĂ© et la tendance dĂ©pressive de ce sujet, multiphobique il a peur notamment de ses propres rĂ©actions ou impulsions, comme "dĂ©calĂ©" dans ses rĂ©actions et son adaptation vis-Ă -vis du rythme de la vie moderne, trop rapide pour lui, et donc source de stress, explique parfaitement le risque potentiel de stomatodynies, entre dâautres troubles somatisĂ©s. Lui aussi craint d'ĂȘtre atteint d'une maladie grave, voire incurable, ce qui accroĂźt son anxiĂ©tĂ© et son agitation. La notion du temps qui passe lui Ă©chappe, il arrive en avance Ă son rendez-vous par crainte d'ĂȘtre en retard, et aprĂšs quelques minutes d'attente s'imagine ĂȘtre arrivĂ© depuis une heure. Maladroit, prĂ©cipitĂ©, il fait tout avec hĂąte et est agacĂ© par la moindre contrariĂ©tĂ©. Dans ce contexte de troubles nĂ©vrotiques liĂ©s aux stress de la vie moderne conditions de travail et de transports, crainte de l'avenir, incertitudes et frustrations de tous ordres, il est facile de comprendre que la persistance d'une douleur localisĂ©e, banale en elle-mĂȘme, puisse ĂȘtre ressentie comme la manifestation d'une maladie plus grave que personne ne reconnaĂźt. La glossodynie est ici de type sensation de brĂ»lure, avec langue sĂšche, quelques papilles irritĂ©es et enflammĂ©es, notamment au bout de la langue. La gencive est souvent enflammĂ©e, avec une tendance aux ulcĂ©rations, avec halitose et salivation visqueuse. Le patient peut Ă©galement ressentir de vagues douleurs au niveau d'une ou de plusieurs dents, saines le plus souvent mais lorsqu'il y a plusieurs dents dĂ©jĂ traitĂ©es ou couronnĂ©es se pose le problĂšme de la mise en Ă©vidence d'une cause dentaire, ce qui est une vraie difficultĂ© parfois. La prĂ©sence de quelques signes gĂ©nĂ©raux comme l'amaigrissement, l'aggravation gĂ©nĂ©rale par la chaleur, certains troubles digestifs comme le ballonnement, le pyrosis, le dĂ©sir de sucreries, etc..., renforce l'indication de ce mĂ©dicament qui sera prescrit dans ce cas en haute dilution, 15 CH par exemple une Ă deux fois par semaine jusqu'Ă amĂ©lioration. CALCAREA CARBONICA Le type sensible de ce mĂ©dicament est bien connu sujet le plus souvent gras, voire obĂšse, frileux, lent ou ralenti, prĂ©disposĂ© ou dĂ©jĂ atteint de maladies de la nutrition goutte, lithiase, rhumatisme, diabĂšte, hypercholestĂ©rolĂ©mie, hyperlipidĂ©mie, hypertriglycĂ©ridĂ©mie, hypertension artĂ©rielle.... Lorsqu'il Ă©tait en bonne santĂ©, ce sujet Ă©tait calme, placide, lent mais rĂ©gulier dans toute activitĂ©. Depuis qu'il est malade, il est devenu paresseux, indolent, apathique, mĂ©lancolique et surtout particuliĂšrement anxieux et multiphobique. La faiblesse domine aussi bien sur le plan physique que psychique horreur et aggravation par l'effort mental. Facilement contrariĂ©, les moindres soucis de la vie quotidienne sont trĂšs mal ressentis, avec angoisse, peurs irraisonnĂ©es, tendance dĂ©pressive. Les mauvaises nouvelles, ou celles qu'il ressent comme telles, prĂ©cipitent sa dĂ©prime, avec une angoisse progressive pour sa santĂ©. Les conditions psychiques de la stomatodynies sont alors rĂ©unies. Un signe frĂ©quent apparaĂźt le patient Ă©prouve dâabord une sensation d'aciditĂ© dans la bouche, que rien n'explique, puis une brĂ»lure siĂ©geant en diffĂ©rents endroits de la bouche, pire lors de la mastication. Les dents deviennent sensibles et douloureuses par une boisson froide. La gencive devient enflammĂ©e, saigne au moindre contact, et comme ce sujet tend Ă nĂ©gliger son hygiĂšne bucco-dentaire, cela n'arrange rien, car Ă cet Ăąge, les lĂ©sions parodontales existent souvent, qui exigent une hygiĂšne rigoureuse. L'aciditĂ© bouche, tube digestif dans tous ses secteurs, l'aggravation au froid, les sueurs partielles et souvent d'odeur aigre, l'aversion pour la viande et pour le lait, le dĂ©sir de sucreries, d'oeufs et d'aliments indigestes constituent autant de signes dâappel. CALCAREA CARBONICA est donnĂ© en moyenne dilution, 7 CH une Ă trois fois par semaine, pour commencer le traitement, surtout sâil y a une constipation en avertissant le patient qu'il faudra un peu de temps pour obtenir un rĂ©sultat, temps que l'on pourra occuper Ă effectuer quelques soins dentaires pour remise en Ă©tat de la denture. CAUSTICUM RemĂšde important du mode rĂ©actionnel sycotique dans sa phase sclĂ©reuse, frĂ©quente chez des adultes mĂ»rs, le sujet CAUSTICUM est souvent un rhumatisant aux articulations enraidies et douloureuses, notamment par temps froid et sec. Il a souvent des manifestations neurologiques Ă type de parĂ©sie ou de paralysie a frigore, comme souvent une tendance Ă se mordre la langue au cours de la phonation ou de la mastication. Non seulement CAUSTICUM est dĂ©primĂ©, mais il est pessimiste pour sa propre santĂ© ou pour celle de ses proches. Son angoisse et sa dĂ©pression sont trĂšs nettement engendrĂ©es et aggravĂ©es par un deuil, un chagrin. Il vit alors dans l'angoisse d'un malheur proche, d'une maladie grave qui le guette, il a peur de la nuit, de l'obscuritĂ©, il attend de ses proches de la sympathie et de la consolation. VoilĂ donc un climat psychique propice Ă la somatisation qui exprime son angoisse, notamment chez une personne ĂągĂ©e obligĂ©e Ă une vie solitaire du fait du dĂ©cĂšs du conjoint et en mĂȘme temps qui lui permet de demander de l'aide. La stomatodynie exprime localement les sensations que la MatiĂšre mĂ©dicale dĂ©crit Ă n'importe quel endroit sensation d'Ă©corchure, de plaie Ă vif, de brĂ»lure, d'endolorissement. Mais habituellement, le diagnostic de stomatodynie n'est pas facile Ă prĂ©ciser car la denture prĂ©sente de nombreuses causes possibles pour expliquer des douleurs gingivite ulcĂ©reuse, gingivorragies abondantes, poches parodontales suppurant facilement, douleurs dentaires en aspirant de l'air, par temps sec et froid, sensation d'un coin entre les dents ou comme s'il y a avait un bout de viande entre deux dents.... Par ailleurs, CAUSTICUM Ă©tant un remĂšde Ă©ventuel de mise en oeuvre du mode sycotique aprĂšs Ă©puisement du mode psorique, par exemple aprĂšs suppression d'une Ă©limination cutanĂ©e souvent, la manifestation buccale peut ĂȘtre alors l'expression d'une mĂ©tastase morbide. Si l'on peut Ă©tablir la rĂ©alitĂ© d'une stomatodynie ou d'une glossodynie, il convient alors de donner CAUSTICUM en haute dilution, 15 ou 30 CH une Ă deux fois par semaine. LACHESIS Ce mĂ©dicament est trĂšs souvent indiquĂ© au cours de la mĂ©nopause climatĂ©rique et aprĂšs la mĂ©nopause, du fait de sa modalitĂ© caractĂ©ristique d'amĂ©lioration par un Ă©coulement et d'aggravation par la suppression d'un Ă©coulement pathologique ou physiologique. Il est Ă©galement un remĂšde trĂšs important des rĂ©percussions bucco-dentaires de la mĂ©nopause, du fait des modifications endocriniennes survenant progressivement. Ainsi, LACHESIS est-il trĂšs souvent le remĂšde de la dĂ©compensation brutale d'une maladie parodontale jusque-lĂ plus ou moins maĂźtrisĂ©e. Mais il y a Ă©galement les consĂ©quences psychiques de la mĂ©nopause, qui peuvent expliquer, entre autres facteurs sans aucun doute, la stomatodynie. D'abord, les deux phases d'excitation et de dĂ©pression, classiques pour tous toxiques, alternent dans la mĂȘme journĂ©e pour LACHESIS = dĂ©pression matinale Ă partir de la deuxiĂšme moitiĂ© de la nuit, excitation vespĂ©rale jusqu'Ă la fin de la premiĂšre partie de la nuit. Ainsi, on ne retrouve pas l'angoisse crĂ©pusculaire comme dans les autres mĂ©dicaments. Mais au contraire une suractivitĂ© physique et mentale lorsque vient le soir. Par ailleurs, LACHESIS est orgueilleux, susceptible et jaloux, ce dernier sentiment, le plus souvent injustifiĂ©, exprime l'angoisse classique du vieillissement et de la conviction injustifiĂ©e de la perte de la fĂ©minitĂ© chez une femme mĂ©nopausĂ©e ou de la perte de la virilitĂ© pour un homme devenu inquiet. Par exemple, ne trouvant pas de cheveu coupable sur la veste de son mari, qui confirmerait ses soupçons, elle accusera facilement ce dernier de liaison avec une femme chauve!!! Car l'imagination fonctionne au "turbo" dĂ©mesurĂ©e, irrationnelle, aboutissant rapidement Ă des hallucinations et des obsessions de diverses natures croit qu'on lui veut du mal, qu'on cherche Ă l'empoisonner, voire Ă l'assassiner d'une maniĂšre plus brutale, ou encore qu'elle est damnĂ©e, possĂ©dĂ©e par le dĂ©mon, etc... Sur le plan gĂ©nĂ©ral, les bouffĂ©es de chaleur, l'intolĂ©rance des vĂȘtements trop serrĂ©s surtout au cou et Ă la taille, le dĂ©sir d'alcool, la loquacitĂ© incohĂ©rente le soir, l'hypersensibilitĂ© sensorielle, les troubles cardio-vasculaires ecchymoses, thermophobie, congestions et hypertension artĂ©rielle..., la latĂ©ralitĂ© gauche dominante, sont bien connus pour prĂ©ciser l'indication de ce remĂšde. La stomatodynie s'exprime au maximum le matin, lors de la phase dĂ©pressive, dĂšs le lever sensation de brĂ»lure ou de cuisson, notamment au niveau de la langue, ou encore sensation de plaie. Il faut Ă©carter une cause locale, justifiĂ©e par l'Ă©tat de la denture et des tissus parodontaux. Car LACHESIS a souvent une gingivite ulcĂ©reuse, hĂ©morragique, avec des poches parodontales. Ou une langue rouge, fendillĂ©e. Ou encore des aphtes. La posologie tient compte du contexte clinique, dans la stomatodynie une haute dilution est prĂ©fĂ©rable 15 ou 30 CH, une fois par semaine ou tous les quinze jours. MERCURIUS SOLUBILIS Comme tous les toxiques, MERCURIUS SOL. a une action diphasique excitation avec comportement prĂ©cipitĂ© ARGENTUM NITRICUM, agitĂ©, hargneux, colĂ©reux, puis dĂ©primĂ©, angoissĂ©, dĂ©couragĂ©, paresseux, lent. C'est ici le second versant qui explique la stomatodynie. L'angoisse provient de la conviction d'un malheur Ă©minent, avec peur de perdre la raison. La crainte de la solitude l'incite Ă quitter son appartement ou sa maison. Comme tous les mĂ©dicaments du mode luĂ©tique, MERCURIUS SOL. est un instable. Les consĂ©quences bucco-dentaires de l'intoxication mercurielle sont tellement connues que MERCURIUS SOL. est trop souvent prescrit sur les seuls symptĂŽmes pathognomoniques de la gingivo-stomatite ulcĂ©reuse, de la mĂȘme maniĂšre que certains prescrivent systĂ©matiquement BORAX dans les aphtoses. Or, une prescription rĂ©ellement "homĂ©opathique" doit rĂ©pondre aux critĂšres obligatoires de la similitude. Les signes de la stomatodynie sont faciles Ă mettre en Ă©vidence sensation de brĂ»lure aggravĂ©e par les tempĂ©ratures extrĂȘmes, pire la nuit. Mais le problĂšme est ici d'Ă©liminer une cause locale car tous les tissus bucco-dentaires sont concernĂ©s par l'intoxication mercurielle, notamment la gencive avec tendance Ă l'inflammation, Ă la suppuration et Ă l'ulcĂ©ration nĂ©crotique, le tout avec une hypersialorrhĂ©e nausĂ©abonde, pire la nuit. Ces signes suffisent Ă expliquer la douleur brĂ»lante et donc rendent dĂ©licat la confirmation de la stomatodynie. Dans ce cas prĂ©cis, il faut donner MERCURIUS SOL. en 15 CH, une fois par semaine, avec si nĂ©cessaire la possibilitĂ© d'ajouter MERCURIUS CORROSIVUS 7 CH une fois par jour lorsque la brĂ»lure devient intolĂ©rable. NATRUM MURIATICUM Il semble que ce mĂ©dicament soit lâun des principaux mĂ©dicaments de stomatodynie. Contrairement Ă une affirmation que l'on trouve dans de nombreux livres, NATRUM MUR. n'est pas exclusivement un mĂ©dicament du sujet jeune, le tuberculinique oxygĂ©noĂŻde si l'on tient compte des conceptions diathĂ©siques. NATRUM MUR. est l'un des principaux mĂ©dicaments indiquĂ©s dans les suites de chagrin avec dĂ©pression mentale profonde, pleurs silencieux, mĂ©lancolie, besoin de solitude. NATRUM MUR. est par excellence, comme son complĂ©mentaire dans l'aggravation = SEPIA, un remĂšde d'introversion, de dissimulation des dĂ©ceptions et de la susceptibilitĂ© exacerbĂ©e, avec aggravation par la consolation. DĂ©primĂ©, morose, hypocondriaque, apathique, indiffĂ©rent, solitaire, mais en mĂȘme temps peur de l'avenir pour ce qui le concerne avec dĂ©sespoir, avec des pĂ©riodes d'irritabilitĂ© lorsqu'on le dĂ©range ou contredit. Il faut penser aussi Ă une dĂ©ception sentimentale pouvant remonter Ă des annĂ©es, voire lors de l'adolescence dont le patient ne s'est jamais tout Ă fait remis, qu'il n'a jamais avouĂ© Ă qui que ce soit, dont il ressasse le passĂ© et le souvenir dans la solitude qu'il recherche pour cela. Tous les facteurs psychiques de la stomatodynie sont rĂ©unis. Celle-ci est facilement rĂ©alisĂ©e par une sensation de picotements de la langue ou des lĂšvres, ou d'engourdissement, de dĂ©mangeaisons ou mĂȘme d'enflure douloureuse du bout de la langue. Ou encore par une sensation de brĂ»lure, de cuisson, de plaie dans n'importe quel endroit de la bouche. Le tout dans une bouche souvent sĂšche, objectivement avec soif ou subjectivement malgrĂ© un afflux de salive ou des dysgueusies perte du goĂ»t ou goĂ»t salĂ©. Dans le cas spĂ©cifique d'une stomatodynie, NATRUM MUR. doit ĂȘtre donnĂ© en 15 ou 30 CH, une fois par semaine. NUX VOMICA Habituellement, NUX VOMICA est dĂ©crit comme le mĂ©dicament des cadres surmenĂ©s, poly-intoxiquĂ©s par une alimentation excessive et dĂ©sĂ©quilibrĂ©e, par des stimulants cafĂ©, thĂ©, alcools, tabac... ou d'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale par des mĂ©dicaments divers. On dĂ©crit alors un comportement irascible, colĂ©reux, impulsif, intolĂ©rant Ă la moindre contrariĂ©tĂ© ou contradiction. On oublie souvent l'autre versant du mĂ©dicament, la tendance dĂ©pressive, avec hypersensibilitĂ© aux impressions extĂ©rieures, impressionnabilitĂ©. NUX VOMICA est un remĂšde Ă©ventuel des suites de chagrin. Bien qu'aimant et recherchant la solitude, ce n'est plus le cas aprĂšs un deuil, surtout du conjoint, car alors la solitude lui est imposĂ©e, avec apparition d'une anxiĂ©tĂ©, surtout le soir. Or, NUX VOMICA a une nette tendance Ă compenser ses ennuis par l'abus d'alcool, d'excitants cafĂ©, de somnifĂšres pour combattre ses insomnies, des sĂ©datifs pour ses douleurs ou ses spasmes, des anxiolytiques pour apaiser ses angoisses, etc... Bref c'est souvent un sĂ©dentaire poly-intoxiquĂ©, abattu, triste, anxieux et en mĂȘme temps prĂ©cipitĂ©, vite agressif. On connaĂźt par ailleurs ses nombreux troubles digestifs liĂ©s Ă son mode de vie inadaptĂ©. Dans ce contexte, la stomatodynie s'exprime par une sensation de cuisson, de brĂ»lure dans la bouche, surtout dans sa partie antĂ©rieure, au niveau de la langue, ou encore par une sensation de plaie, de contusion Ă la partie postĂ©rieure de la langue. La langue est souvent saburrale, notamment au moment d'une dyspepsie flatulente, avec des spasmes intestinaux constipation alternant avec une diarrhĂ©e, selle incomplĂšte par antipĂ©ristaltisme, hĂ©morroĂŻdes douloureuses, .... La gingivite est frĂ©quente, de mĂȘme que les aphtes. Dans certains cas, il peut ĂȘtre utile de commencer un traitement, quel que soit le type du patient, par NUX VOMICA pour tenter une dĂ©sintoxication de l'organisme. Lorsque le remĂšde est indiquĂ© il convient de commencer par une dilution moyenne, surtout s'il y a prĂ©dominance de la constipation, puis poursuivre avec une haute dilution. PHOSPHORUS Lorsqu'il se trouve indiquĂ© pour une stomatodynie, c'est-Ă -dire plutĂŽt chez une personne d'Ăąge mĂ»r, PHOSPHORUS a perdu son aspect "flamboyant" de lâadolescence. Ici dominent la dĂ©pression, l'apathie, la tendance hypocondriaque, les peurs multiples crĂ©puscule, nuit, obscuritĂ©, fantĂŽme, voleurs, malheur imminent, maladie grave, orage, solitude.... RemĂšde indiquĂ© dans les suites de chagrin, de mauvaises nouvelles, d'alcoolisme, PHOSPHORUS a besoin de compagnie, de sympathie, voire d'amour. Le deuil l'en prive, laissant ses angoisses s'exprimer. La somatisation peut concerner la bouche. La stomatodynie apparaĂźt par des sensations de brĂ»lure, souvent intenses, n'importe oĂč dans la bouche et notamment au niveau de la langue, avec une nette aggravation dĂšs que tombe le soir car son anxiĂ©tĂ© est au maximum au moment du crĂ©puscule, aggravĂ©e par la solitude dont il a peur ou encore par temps orageux. La conviction d'une maladie grave s'insinue progressivement surtout avec les premiers Ă©checs thĂ©rapeutiques ou par la maladresse d'un praticien qui ne mesure pas toujours la dimension psychosomatique de cette douleur. Car il y a aussi le problĂšme du diagnostic car PHOSPHORUS a par ailleurs de nombreux signes bucco-dentaires qui pourraient expliquer la douleur notamment la maladie parodontale, avec des gingivorragies trĂšs abondantes et trĂšs frĂ©quentes. Sur le plan gĂ©nĂ©ral, si ce sujet conserve sa thermophobie malgrĂ© sa frilositĂ©, il peut prĂ©senter de nombreux troubles, digestifs, cardio-vasculaires, rĂ©naux, respiratoires, etc... Il faut commencer par une moyenne dilution, ou directement par une haute dilution en l'absence d'autres pathologies. PULSATILLA Tous les livres dĂ©crivent le comportement psychique de PULSATILLA, toujours en quĂȘte de sympathie, d'affection, voire d'amour, facilement blessĂ© car attendant trop des autres. La stomatodynie entre autres lui permet de solliciter un peu d'attention, mĂȘme d'un praticien, parce qu'il ou elle n'en trouve pas dans son entourage. Comme ce peut ĂȘtre le cas aprĂšs un deuil, ou par un cĂ©libat mal acceptĂ©, aprĂšs un chagrin profondĂ©ment ressenti. Le portrait-type classique est celui d'une vieille fille parvenant au deuxiĂšme versant de sa vie, supportant de plus en plus mal sa solitude, avec des pleurs silencieux, comme rĂ©signĂ©e et accablĂ©e par ses malheurs, attendant et recherchant la compassion et la consolation, mais vite déçue et blessĂ©e parce quâelle attend trop des autres. La stomatodynie s'exprime par une sensation de chaleur au niveau de la langue, sans vĂ©ritable brĂ»lure, diverses dysgueusies, avec une bouche sĂšche, sans soif, le tout nettement aggravĂ© par la chaleur ambiante ou locale et au moment du crĂ©puscule qui accroĂźt l'angoisse de sa solitude. L'attitude du praticien est lĂ encore dĂ©terminante il doit rassurer, conforter, montrer qu'il comprend et prend en charge le problĂšme, mais tout en restant un peu distant pour ne pas entraĂźner un sentiment d'affection de sa patiente. Une haute dilution est ici indispensable. STAPHYSAGRIA Principal remĂšde de troubles psychosomatiques, mais aussi de pathologies somato-psychiques, STAPHYSAGRIA concerne directement la stomatodynie, bien que les signes soient plutĂŽt discrets = douleur piquante ou sensation de plaie de la langue ou Ă sa pointe. Il y a aussi des odontalgies aggravĂ©es par les boissons froides ou par le contact des aliments, sur des dents saines. Mais par ailleurs, STAPHYSAGRIA est un remĂšde de caries dentaires, trĂšs nombreuses chez l'enfant dĂ©minĂ©ralisĂ© il n'y a alors aucun contexte psychique. Cependant, il existe une forme de carie dentaire typique chez l'adulte, que l'on considĂšre comme Ă©tant vĂ©ritablement d'origine psychosomatique = dent cariĂ©e, avec parfois une importante destruction de l'Ă©mail et de la dentine, mais d'Ă©volution trĂšs lente, permettant l'Ă©laboration d'une dentine rĂ©actionnelle de couleur sombre et trĂšs dure. STAPHYSAGRIA reprĂ©sente le prototype des mĂ©dicaments de la susceptibilitĂ© rarement extĂ©riorisĂ©e essentiellement aux trĂšs proches et donc camouflĂ©e, mais somatisĂ©e. Le patient peut trĂšs mal ressentir une parole qu'il croit blessante Ă son Ă©gard, ou une situation banale en elle-mĂȘme mais qu'il interprĂšte comme une agression, ou comme une vexation = frustrations d'ordre professionnel, mais surtout psycho-sexuelles. Il est donc trĂšs difficile, notamment pour un chirurgien-dentiste, surtout non averti, de mettre en Ă©vidence une frustration par dĂ©finition dissimulĂ©e. Ici se comprend notre conseil de ne jamais aborder les problĂšmes psychiques directement, mais seulement Ă la fin de la consultation, voire mĂȘme lors d'une deuxiĂšme consultation, car non seulement le patient ne se livre pas facilement mais il pourrait interprĂ©ter les questions comme une tentative d'immixtion dans son intimitĂ© et comme il n'a pas forcĂ©ment conscience de la nature rĂ©elle de sa stomatodynie, il pourrait se replier davantage sur lui-mĂȘme. Ce qui n'arrangerait rien. Par ailleurs, on connaĂźt la frĂ©quence des troubles gĂ©nito-urinaires dans la mĂȘme situation psycho-somatique. STAPHYSAGRIA, dans cette indication, doit ĂȘtre donnĂ© en haute dilution, 30 CH deux Ă trois fois par semaine, de prĂ©fĂ©rence complĂ©tĂ© par une psychothĂ©rapie confiĂ©e Ă un spĂ©cialiste. THUYA Principal remĂšde de cancĂ©rophobie, parfois d'ailleurs prĂ©monitoire, THUYA se trouve frĂ©quemment indiquĂ© dans la stomatodynie = douleurs brĂ»lantes au niveau de la gencive, de la langue, notamment Ă sa pointe, ou sensation de plaie, de contusion. Le diagnostic peut s'avĂ©rer dĂ©licat dans la mesure oĂč THUYA est un remĂšde important de maladie parodontale ou de caries des collets radiculaires, notamment des faces proximales, surtout distales, sous le collet gingival apparent ou encore d'aphtose rĂ©cidivante. RemĂšde central du mode rĂ©actionnel sycotique, l'image de la "prison" est souvent associĂ©e Ă THUYA = blocage des Ă©changes inter-cellulaires, fixation des pathologies, et sur le plan psychique idĂ©es fixes obsessionnelles, avec dĂ©pression, inquiĂ©tude constante pour des riens, souci exagĂ©rĂ© de l'avenir, dĂ©goĂ»t de la vie, affaiblissement intellectuel, sur un fond d'hypersensibilitĂ© sensorielle pleure en Ă©coutant de la musique. Sur le plan gĂ©nĂ©ral, on connaĂźt sa tendance Ă la rĂ©tention hydrique avec aggravation par l'humiditĂ©, les suites dĂ©favorables des intoxications, des vaccinations rĂ©pĂ©tĂ©es, ses productions tumorales, etc... On comprend alors que les problĂšmes psychiques dominent facilement avec notamment la cancĂ©rophobie qui s'insinue progressivement dans les prĂ©occupations au point de devenir une vĂ©ritable obsession. Selon le contexte gĂ©nĂ©ral, il est souvent prĂ©fĂ©rable de commencer le traitement par une moyenne dilution rĂ©pĂ©tĂ©e deux Ă trois fois par semaine, en prĂ©venant le ou la malade de la durĂ©e du traitement, car les troubles sycotiques sont caractĂ©risĂ©s par leur tĂ©nacitĂ©, leur aspect torpide, leur chronicitĂ© dĂ©sespĂ©rante. CONCLUSION Les stomatodynies semblent de plus en plus frĂ©quentes, sans doute en raison du mode de vie actuelle, surtout dans les villes. Il est aujourd'hui trĂšs frĂ©quent de constater que de nombreuses personnes vivent seules, et il est facile de comprendre que cette solitude soit plus mal vĂ©cue par des personnes retraitĂ©es, notamment aprĂšs un deuil, que chez des personnes encore en activitĂ© professionnelle. Le chirurgien-dentiste est mal prĂ©parĂ© au maniement des anxiolytiques. Il se contente de mĂ©dicaments d'action locale, sans effet thĂ©rapeutique satisfaisant, car inappropriĂ©s. Et par ailleurs, les psychotropes, qui peuvent se montrer actifs, ne sont pas dĂ©nuĂ©s d'effets secondaires au niveau de la bouche. D'oĂč la prĂ©fĂ©rence actuelle des auteurs classiques pour la psychothĂ©rapie. L'homĂ©opathie propose une solution alternative, souvent efficace, en tous cas dĂ©nuĂ©e d'effets secondaires et dâaccoutumance. Mais il n'est pas toujours facile de retrouver avec certitude le remĂšde correspondant, surtout chez des patients qui ne se livrent pas facilement. Il reste l'action psychologique indirecte que constitue la qualitĂ© d'Ă©coute unanimement reconnue aux homĂ©opathes. Elle ne suffit pas, car rien ne compense la rĂ©solution de l'Ă©quation de la similitude. Retour au sommaire >>>>> Copyright © Christian Garcia 2006.
.